Verstappen en pole devant Piastri et Norris. Leclerc quatrième et Sainz cinquième

SuperMax au-delà des limites, Ferrari également battue par McLaren

Les mises à jour ont peut-être fonctionné, mais elles n’ont pas suffi contre le maître absolu de la Formule 1, Verstappen. Et même pas contre les McLaren. Les points ne sont pas marqués samedi, mais aujourd’hui c’est un mauvais coup pour Ferrari, qui est arrivée sur le circuit portant le nom d’Enzo et Dino, avec l’objectif de décrocher la pole. Et pourtant, il est toujours là devant, septième première place consécutive pour Max Verstappen – il les a toutes obtenues cette saison – huit de suite si l’on considère la dernière en 2023. Et derrière lui, il amène les McLaren de Piastri et Norris, une réalité en croissance continue. Leclerc et Sainz en poursuite, plus qu’un. C’est une mauvaise nouvelle pour ceux qui rêvaient de rééditer le succès de Melbourne sur leur propre piste.

Un autre record égalé de SuperMax, celui d’Ayrton Senna dont on se souvient ici comme il le mérite trente ans après sa mort au Tamburello. Cette fois, même Verstappen s’excite (“Je suis content, je sens l’adrénaline : c’était une belle pole et je ne m’y attendais pas”) et crie. Il l’avait déjà fait vendredi en grondant les techniciens et l’équipe après d’horribles essais libres au cours desquels il avait commis une avalanche d’erreurs : “Rien ne marche”. Alors qu’est-ce qui a changé ? «Nous avons fait quelques petits changements et j’ai retrouvé la confiance, j’ai senti qu’il s’améliorait à chaque tour». Mais c’est lui qui fait la différence, il suffit de regarder le désastreux samedi de Perez, en dehors du top 10, battu même par ses cousins ​​​​des Racing Bulls (Tsunoda septième et Ricciardo neuvième, on peut voir les fruits de l’excellent travail du chef d’équipe Laurent Mekies, ancien Ferrari).

Quand le niveau montait, Leclerc et Sainz n’arrivaient pas à se battreroi pour le sommet : quelques petites erreurs, des incertitudes dans le premier secteur, mais il manque quelque chose à ce Rouge. « On ne comprend pas quoi », avoue Charles, inconsolable. La vérité est peut-être que les autres ont grandi davantage, McLaren a apporté les mises à jour à Miami où Norris a triomphé. Le problème c’est qu’on ne peut pas dépasser à Imola, Max a remporté les deux dernières éditions : en 2021 il a battu Hamilton au départ, en 2022 il a contrôlé depuis la pole. Il faudra donc que Ferrari soit parfaite pour monter sur le podium, agir stratégiquement, profiter de l’entrée de la voiture de sécurité (tenue pour acquise). Rester en dehors du top 3 serait une lourde défaite. les signes de dégradation des pneus n’étaient pas aussi bons que ceux de McLaren qui caresse l’idée d’un doublé après le succès en Floride. Sainz l’avait dit dès le début : «C’est un morceau qui leur convient».

L’autre déception du jour est le futur pilote Ferrari Hamilton : constamment derrière Russell et même de beaucoup, et cette fois également dépassé par Tsunoda, le Japonais qui a pelleté la boue de l’inondation l’an dernier. Poli et très dur, Faenza veut le garder proche. Journée noire pour un autre ancien champion du monde : Alonso part dernier. Il a ruiné l’Aston Martin avec une chute hors piste lors des troisièmes essais libres et ils l’ont réparé à la dernière seconde. Il est reparti et repartira avant-dernier.

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