Qui signera le prochain drapeau tricolore ? Partons sur les routes toscanes

La Toscane protagoniste des championnats italiens de cette année, Il y aura 25 titres à gagner sur route, piste et tout-terrain au cours de l’été. Et d’ailleurs le tout a été renommé «Toscane Tricolore 2024».

Aujourd’hui encore à Florence, au Palazzo Vecchio, a été présenté le drapeau tricolore des professionnels, qui parcourra essentiellement les rues de Alfredo pour toujours, en l’honneur du grand Alfredo Martini, ancien cycliste et ville bleue historique. Aujourd’hui, il trône sur « son vaisseau amiral ». Daniele Bennatiqui à son tour nous présente plus en détail le parcours du 23 juin prochain.

La ville Bennati sur la scène de Per Semper Alfredo il y a quelques années
La ville Bennati sur la scène de Per Semper Alfredo il y a quelques années

Au nom d’Alfredo

Comme mentionné, la route italienne suit dans une large, très grande mesure celle du Per Semper Alfredo, ce qui change principalement c’est la distance : 230 kilomètres pour le tricolore, environ 180 pour Per Semper Alfredo.

Si les cent premiers kilomètres sont quasiment identiques entre les deux courses, L’itinéraire qui mène au Mugello varie un peu, en particulier vers les villes de Scarperia et Sant’Agata. Cet anneau est unique mais un peu plus large, dans le sens où il évite le deuxième anneau qui passait par Barberino del Mugello. Cela signifie que la première véritable ascension de la voie tricolore est celle des Croci di Calenzano.

Ce qui change le plus, c’est la fin. La montée (via Baroncoli) sera abordée cinq fois et non trois comme dans Per Semper Alfredo. Nous ferons ensuite 4 tours de 19 kilomètres chacun avec cette montée difficile entre Calenzano et Sesto, où l’arrivée est prévue.

«J’avais déjà vu, ou plutôt choisi, cette voie en février – nous confie l’héritier de Martini, Daniele Bennati – je l’avais observée et J’avais fait mes demandes, comme celle de l’allonger. Que puis-je dire : c’est un parcours assez difficile. La montée finale se fait par à-coups, souvent même à deux chiffres. La route est donc technique, aussi parce qu’elle est étroite. Et il en va de même pour la descente. Donc du haut jusqu’à l’arrivée, il n’y a pas beaucoup de marge de manœuvre et on pourrait s’échapper en quelques secondes seulement. »

Un plan de la montée finale à répéter 5 fois. Même la chaleur peut avoir un impact (Photo Instagram)
Un plan de la montée finale à répéter 5 fois. Même la chaleur peut avoir un impact (Photo Instagram)

Un chemin pour beaucoup

Nous partons donc de Florence, la capitale du cyclisme étant donné qu’une semaine plus tard elle verra le départ du Tour de France. Le chemin choisi parUC Larcianese, la société organisatrice, est typique du classique, ondulée et nerveuse. Ce n’est pas un hasard si les gagnants du Per Semper Alfredo sont des gens comme Marc Hirschi, juste pour en nommer un.

«Ce chemin – continue Bennati – il n’est pas semblable à celui des Jeux olympiques, dont la plus longue ascension est d’un kilomètre, ni à celui de la Coupe du monde. Et puis établir à partir de ce parcours, à partir de cette course, qui se déroule en juin, qui devra être compétitif en septembre serait compliqué.

«Beaucoup d’athlètes y arrivent par des chemins différents : ceux qui quittent le Tour d’Italie et ont tenu, et ceux qui sont prêts pour le Tour mais qui ont peut-être moins couru. Donc concilier le sommet italien avec celui du championnat du monde est difficile. »

Bennati insiste sur l’argument selon lequel, d’une certaine manière, il fallait aussi « s’adapter » aux possibilités offertes par le territoire. Et en Toscane, comme nous le savons, c’est ondulé. Mais la ville dit aussi que il est juste de proposer un parcours ouvert à de nombreux coureurs. Un parcours qui n’est ni trop dur, pour privilégier uniquement les grimpeurs, ni plat pour n’exalter que les sprinteurs.

Filippo Ganna en action avec sa chemise tricolore. A Grosseto, beaucoup de plaines pour les contre-la-montre (photo FCI)
Filippo Ganna en action avec sa chemise tricolore. A Grosseto, beaucoup de plaines pour les contre-la-montre (photo FCI)

Parole à Velo

Et je les chronomètre ? La Toscane accueillera également les contre-la-montre quelques jours avant (19-20 juin). Et le contre-la-montre a une valeur différente par rapport aux deux épreuves estivales : les JO et les Championnats du monde.

«J’ai essayé – dit-il Marco Vélo, responsable du contre-la-montre, un parcours le plus proche possible de celui des courses contre-la-montre de Paris, dont le parcours est plat. J’ai demandé ce kilométrage : 35 kilomètres pour les hommes et 25 kilomètres pour les femmes et les moins de 23 ans.”

Contre-la-montre dans la région de Grosseto donc, pas de difficulté altimétrique ou technique. Mais quel sera le vent étant donné que nous sommes proches de la côte ?

« En fait – continue Velo – le plan est comme un grand carré : une fois le vent sera en votre faveur, une fois contre lui et une fois de côté. Donc ça s’annule en quelque sorte. J’espère juste que cela ne variera pas trop au cours de la course. Mais nous ne sommes pas dans un grand Giro où le premier part peut-être avant le déjeuner et le dernier tard dans l’après-midi. Ici, en l’espace d’une demi-heure, tout le monde court. »

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