“Giuntoli a une grande Juve en tête”

Michele Criscitiello sur Sportitalia.com : Cristiano Giuntoli ne verra pas la mer, il n’ouvrira pas son parapluie et il passera l’été au téléphone. L’année dernière, il s’est reposé jusqu’au 30 juin, puis la Juventus lui a dit qu’il gagnerait son salaire cet été sans travailler. Mais cette année, ce sera une bataille. Ensuite, le nouvel entraîneur devra faire au moins 5 coups sûrs, 3 éliminations et devra faire un miracle pour construire une Juventus prête immédiatement à au moins tenter de remporter le scudetto. Désormais, à ses côtés, il a également les bons hommes qui étaient auparavant restés kidnappés par De Laurentiis. Ceux qui connaissent le directeur de la Juventus parlent d’un Giuntoli déchaîné, en bonne voie, euphorique et qui veut laisser son empreinte. Il construit, dans les limites du budget, une belle équipe, flexible et prête au jeu de Thiago Motta. De toute évidence, l’Inter est clairement le favori, ils ont des bases solides et n’ont pas à reconstruire sur les décombres d’Allegri. Naples avec Conte fait peur à tout le monde et Milan cette année n’a aucune marge d’erreur. Nous ne considérons pas les Romains pour le scudetto. De Rossi méritait confirmation mais le voir prêt pour un combat de championnat nous semble excessif, Baroni nous en reparlerons prochainement.

Pendant ce temps, Vincenzo Italiano n’a pas fait un choix très logique. Aller à Bologne, après Thiago Motta, représente un grand risque. Il est bon en italien mais il n’a pas laissé sa marque à Florence comme il l’aurait souhaité. Il se rend désormais à Bologne et aura une vitrine internationale. Les plus belles aiment la Ligue des Champions mais il est plus facile de faire des erreurs que de bien faire aussi parce qu’améliorer ce Bologne sera vraiment compliqué. Il méritait une belle opportunité et il l’a eu même si Bologne et Florence sont les mêmes places. Jouer la Ligue des Champions est une autre histoire par rapport à la Conférence des Pauvres. La fortune italienne s’appelle Giovanni Sartori. Ses conseils seront fondamentaux pour ne pas faire dérailler Italiano pendant le voyage.

De nombreux entraîneurs ont changé et les deux choix “étranges” outre Fonseca à Milan sont certainement Baroni à la Lazio et Nesta à Monza. Il y a un fil logique pour ce dernier. Nesta est respectée par Galliani qui le connaît bien et tentera de le faire jouer comme déjà fait avec Palladino. À l’époque, Berlusconi et Galliani semblaient fous, mais ils se sont révélés être des visionnaires. Parier sur Palladino, à ce moment-là, n’était pas raisonnable. Ils avaient raison. Maintenant un autre pari : Alessandro Nesta. Angelozzi, qui n’est pas le moindre des imbéciles, n’a pas de bons souvenirs à Frosinone. Nesta n’a jamais entraîné en Serie A et le faire à Monza représente la chance de sa vie. Pour beaucoup, il n’est pas prêt, pour d’autres il ne le sera jamais, pour Galliani il a un grand avenir. Nous faisons confiance, comme toujours, au Condor qui a remporté plus de coupes avec Milan que nous n’en avons gagné cet été. La véritable « folie » semble être représentée par Baroni à la Lazio. Fabiani risque sa carrière avec cette décision, Lotito le fera et pas seulement avec son poste. Baroni a toujours été considéré comme un entraîneur de niveau B pour gagner. Voir Bénévent, Pescara, Novare et Lecce. Même si parfois il ne gagnait pas, il était toujours proche du triomphe. Puis deux belles années en Serie A pour se sauver avec Lecce et Vérone. Deux demi-miracles, grâce à des réalisateurs forts comme Corvino et Sogliano. La Lazio semble arriver comme une récompense dans les rangs. On s’attendait à un Baroni toujours en Serie A mais qui par endroits se bat pour ne pas être relégué. Ce sera une grande étape pour lui. Baroni est très bon sur le terrain ; il a un adjoint comme Del Rosso qui fait la différence pour lui mais partout où il va, il se blesse. Les joueurs le respectent mais ne l’aiment pas. Il devra désormais composer avec des joueurs requins comme ceux de la Lazio qui ont même rendu Sarri impatient. Nous verrons mais accordez-nous le bénéfice du doute.

Le championnat de Serie C s’est également terminé hier. Carrarese a remporté les séries éliminatoires et notre pronostic de la veille s’est pleinement réalisé. Avec cette formule, c’est toujours un outsider qui gagnera et non un favori. Chez nous Crotone, Tarente, Vicence, Padoue, Avellino et Bénévent. Carrarese rejoint la Serie B après 75 ans. La formule est fausse. Les équipes classées deuxièmes ne peuvent pas jouer 25 jours après leur dernier match. Et c’est pourquoi le croupier saute toujours. Autrefois, la surprise était Cosenza, puis Lecco et maintenant Carrarese. Honneur et crédit aux Toscans. C’était un exploit même si en début de saison les conditions et les objectifs étaient prestigieux. L’année ne s’est pas très bien passée. les séries éliminatoires ont été un triomphe. Éliminez la Juve, Bénévent et Vicence. Le B est arrivé à la maison. Calabro a réalisé un exploit, pour Vicenza la malédiction continue. Une grande propriété, riche et célèbre, qui ne parvient pas à se consolider dans le football. L’arrivée de Vecchi a tout changé, mais au début de la saison, trop d’erreurs ont été commises et, à long terme, elles ont été payées à la fin. La Serie B n’aurait pas été méritée pour les Vénitiens, compte tenu de ce qu’ils ont montré au cours de l’année et de leurs performances en barrages.

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