Bryson DeChambeau tente d’atteindre l’US Open 2024. L’Américain, déjà grand protagoniste le mois dernier au Valhalla, se confirme en grande forme, et après la seule victoire majeure survenue en 2020 dans ce tournoiavec dix-huit trous à faire mène le classement avec trois coups d’avance. Pour l’Américain round sensationnel en 67 tirs (-3), un samedi chaud qui a bouleversé le classement : après 36 trous, il y avait 14 joueurs à trois coups, et à la fin de la journée de déplacement il n’y en avait que quatre.
C’est confirmé comme terrible Cours #2 au Pinehurst Resort & Country Club, apprivoisé hier par celui qui tire le plus fort de tous. Mais DeChambeau n’est plus seulement cela, avec son plan de « golf ennuyeux » qui fonctionne très bien, au détriment de la nature d’un pur attaquant. Bien sûr, comme tout le monde se retrouve en difficulté, si vous le faites cinquante mètres plus près du green que les autres vous avez un avantage pour tenter de vous sortir des ennuis. Le champion de l’US Open 2020 est l’un des trois joueurs à passer sous la normale lors de ses cinq derniers matches, ce qui donne un total combiné de -7.
Il y a six birdies réalisés par DeChambeau, endiablé au putt (11 fois il n’en a joué qu’un pour refermer le trou), pour une avance qui aurait pu être encore plus ambitieuse sans le double bogey du seizième. Cependant, il reste encore beaucoup de golf à jouer et Bryson ne peut certainement pas dormir sur ses deux oreilles. En effet, un trio très dangereux est à -4 : Patrick Cantlay (70), Rory McIlroy (69) et Matthieu Pavon (69). L’Américain veut essayer d’imiter son grand ami super golf sur les neuf derniersoù tout le monde a perdu des tirs et il les a clôturés en -1 avec un birdie au 17 et un par huit.
Le Nord-Irlandais veut revenir à l’un des quatre trophées les plus importants de la saison de golf, dix ans après la dernière fois.est en parfaite position de chasse, même si pour lui aussi les bogeys du 15 et du 17 l’ont éloigné de DeChambeau, qui s’était soudainement rapproché avec les coups gagnés sur les par 4 des 12 et 14. Pour Pavon, ce serait un triomphe absolument inattenduqui n’a joué aux États-Unis que cette année mais a déjà su s’imposer sur un parcours comme celui de Torrey Pines. Le Français occupait la tête des neuf premiers samedi après-midi, repris avec un super putt troué sur le green du septième. Puis sont venues quelques erreurs pour lui aussi, qui a perdu la tête avec deux bogeys aux 11e et 16e après les trois birdies de la première partie.
Journée de difficulté humaine pour Ludvig Aberg (73, +3), qui subit un instant le dernier départ samedi dans un Majeur et prouve qu’il n’est pas simplement une machine, mais ‘juste’ un golfeur d’excellente qualité. Cependant, le Suédois est en train de réécrire l’histoire et n’est pas complètement coupé du discours sur la victoire. En effet, Aberg occupe la cinquième position avec un score global de -2, à cinq tirs du leader, en compagnie du Japonais Hideki Matsuyama. Pour la classe 2000, un bon départ avec le birdie du 3ème, mais quelques erreurs notamment dès le départ, l’ont amené à perdre des coups aux 5ème et 9ème. Le désastre pour lui est survenu sur le court par 4 du 13ème, où. il devient fou dans les approches et réalise un terrifiant triple bogey.
Aberg a cependant sans doute quelque chose de plus que les autres, et sur un parcours très difficile il réagit très bien avec le birdie au 14ème. Pour lui encore un tir raté au 15ème, mais ensuite trois pars très importants qui lui permettent d’avoir encore de l’espoir. pour dimanche. Septième place à -1 pour Tyrrell Hatton (70) et Tony Finau (72)les derniers joueurs sous le par (de 16 hier à 8 aujourd’hui). Le top 10 se termine Pinehurst, à la neuvième place à égalité avec le par, un groupe de joueurs formé par le Canadien Corey Conners (71)du coréen Tom Kim (71) et de l’américain Collin Morikawale meilleur de la journée avec ses 66 enregistrés parmi les premiers départs. Scottie Scheffler ne se battra pas pour la victoiren.1 mondial incontesté qui pour la première fois de sa carrière, il a marqué quatre tours consécutifs au-dessus du par. Pour lui 71 pour un total +6 ce qui signifie égalité à la 42ème place.
Roulez pour oublier pour Francesco Molinari, qui après le miracle et la montée d’adrénaline du « trou d’un coup » pour surmonter la coupure ne parvient pas à être incisif. Difficultés extrêmes pour le turinois notamment au niveau du drive, l’Italien se retrouvant souvent dans le sable très traître mêlé de buissons qui lui rendait presque toujours une balle mal placée qu’il suffisait de remettre en jeu. Plusieurs fois, l’Italien s’est retrouvé dans un bunker devant faire des approches et des putts pour sauver le par, ce qu’il faisait très peu. Tout cela se traduit par un partiel de +7 (77 tirs) et un total de +12, pour une 68ème place et un dimanche auquel il n’aura que très peu à demander.
