Italie, Brancardeur : ses secrets et son enfance

Enfant, il écrivait ses souhaits dans un cahier : il les réalisait tous. Aujourd’hui, le milieu de terrain de l’Inter compte 10 buts pour les Azzurri comme Zola et veut un autre trophée pour Riva

Journaliste

17 juin 2024 (modifié à 14h19) -MILAN

“Su piccioccheddu” il n’avait qu’un seul gros problème, puisqu’il courait après tout le monde sur les terrains des Salines : il ne tirait jamais au but. Et c’était la joie et le désespoir de ses entraîneurs, Nicolò Barella, car avec ce pied droit “musical”, il préférait toujours les passes décisives aux tirs. Le garçon d’aujourd’hui est un père merveilleux et un milieu de terrain qui pousse son entraîneur, Luciano Spalletti, à mentir nécessaire, lorsqu’il murmure que l’équipe nationale ne dépend pas d’un seul joueur. Cela dépend de Barella, rien d’autre. Cela dépend de ce tir poétique du pied droit, d’un ailier époustouflant et d’un ballon inattrapable. Et la victoire. Et des sourires.

cette feuille

Barella est au sommet d’une carrière qui donne piccioccheddu, enfant, il l’écrivait sur un morceau de papier. Tout, tout rêvé et imaginé avant. Le maillot de Cagliari, le maillot de l’Inter, le scudetto, l’équipe nationale, une victoire sous le maillot bleu : objectifs atteints, ce tract a apporté de bons résultats. “Ne jamais s’installer”, telle est cependant sa devise. Le sien et celui de son agent, Alessandro Beltrami, qui l’a chouchouté hier après-midi, pendant les heures de liberté accordées par Spalletti. En fait, Nicolò n’a jamais été satisfait. Lucide mais volcanique, aimant mais détestable, pourquoi essayer de supporter quelqu’un comme ça sur le terrain. Celui qui n’accepte pas la défaite rejette la défaite ou, plus encore, le jeu qui ne réussit pas. Quelqu’un qui s’est fait tatouer le maillot bleu depuis ses débuts avec les moins de 15 ans en 2012 : c’était une équipe Italie-Belgique, l’arrière gauche de cette équipe nationale était un certain Dimarco. Signes du futur, signes de champion. Nicolò a parcouru tout le processus de sélection italienne, il n’a jamais manqué une étape, on ne peut donc pas dire qu’à ce niveau il soit un joueur supplémentaire, un joueur occasionnel. C’est la confirmation du mélange parfait, travail et talent. La garantie d’un phénomène absolu de continuité.

comme Zola

Qui sait si sur ce papier Nicolò avait également écrit qu’un jour il égalerait un certain Gianfranco Zola – oui, Zola – avec 10 buts dans l’histoire des buts de l’équipe nationale. Fierté de la Sardaigne, terre mère qui coule dans les veines de Nicolò. Que lorsqu’il était enfant, il aurait pu choisir le basket-ball et qu’à la place, il a commencé à pousser le ballon avec ses pieds plutôt qu’avec ses mains. Béni ce jour-là. Famille bénie qui l’a guidé. Bienheureux ceux qui ont tout de suite cru en lui. Pourtant la NBA reste sa passion. Pourtant, LeBron James a été et reste son inspiration, même si pour se détendre, Nicolò a deux autres méthodes infaillibles : la première, en dégustant – quand son alimentation le permet – un bon verre de vin, comme le grand expert en la matière qu’il est. . La seconde, une partie de fléchettes, un passe-temps qui le passionne.

double

Et oui, Barella a fait mouche. Dans le football et dans la vie, avec quatre enfants à courir après. Le dernier arrivé, Roméo, a établi une sorte de record : après neuf jours de vie, il a déjà bénéficié d’un but de son père avec l’équipe nationale. Chanceux. Et Lucky Spalletti, qui aura de nombreux soucis mais non, il n’a vraiment pas celui relatif à la performance du milieu de terrain. Nicolò a du bleu à l’intérieur. Après tout, il ne pouvait en être autrement, ayant grandi comme il l’est à l’école de football Gigi Riva. Ce coup de tonnerre qui un jour – c’était en 2014 – lui a dit : “Garçon, je t’ai vu jouer, continue”. Nicolò continua. Et maintenant, il vise un doublé, un championnat plus européen. Il y est déjà parvenu en 2021. Si nécessaire, cette fois, il aurait la dédicace prête. Pour Gigi, évidemment.

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