Bologne s’en va et qu’arrive-t-il au championnat ?

Au moment de la publication de ce post, nous ne savions pas, chez Pianeta Basket, que la Virtus Bologna féminine ne participerait pas au prochain championnat de la série A1. Nous étions au courant des réductions d’effectifs en cours chez Virtus, mais nous connaissions aussi des contacts – génériques – de la même société avec certains agents pour obtenir des informations sur certains joueurs, des trucs d’il y a quelques jours, une semaine ou deux.

Sans préjudice du fait qu’il ne nous appartient pas de porter un jugement sur le choix de Virtus, ce qui nous laisse sans voix, c’est l’imperturbabilité de celles qui gouvernent le mouvement des femmes – QU’IL NE POUVAIT PAS SAVOIR – et l’audace de dire que tout va bien et que nous sommes en bonne santé. Embarrassant. Pour les dirigeantes du mouvement des femmes évidemment.

Aussi parce que désormais s’ouvre le chapitre sur le nombre d’équipes participantes. Étant donné que pour l’instant on ne sait rien de Rome mais rien du tout, une fois Bologne perdue, la prochaine série A1 compte actuellement 11 équipes. Que feront les scientifiques de la FIP et de la Ligue féminine de basket-ball ? Un repêchage ? Ils demanderont Udine s’il veut monter à cause de la finale perdue contre Vérone ou on lui demandera de le faire San Giovanni Valdarno qui a perdu l’autre finale avec Derthona ? Peut-être des playoffs mi-juillet… Ne riez pas, ici vous êtes capable de tout.

Ils feront « des choses humaines et divines » comme il l’écrit Camilleri, pourquoi Rome s’engage et agit comme un palliatif ? Ou vont-ils s’adresser à un autre entrepreneur pour lui demander de constituer rapidement une équipe ? Vont-ils quitter le championnat à 11 ans après la saison dernière à 13 ? Tout est possible et permis.

Nous demandons également haut et fort qu’une fois pour toutes, nous arrêtions de faire comme si de rien n’était et abordions la question du basket-ball féminin avec le courage de personnes capables d’admettre leurs échecs répétés et de procéder avec une chenille pour tout éliminer et restaurer -inscription non seulement des règles mais surtout des concepts et des idées.

Et rappelez-vous…_«Le Conseil d’administration de la Ligue féminine de basket-ball, réuni aujourd’hui en visioconférence dans son intégralité avec la conseillère fédérale Rossella Ferro et le président du Conseil arbitral Paolo Betti, a une fois de plus fermement et unanimement confirmé le leur soutien au président de la FIP, Giovanni Petrucci. Une confiance qui n’a jamais fait défaut et qui n’a pas du tout été ébranlée par des rumeurs totalement infondées sur le manque de cohésion et d’unité de but du mouvement, qui ne visent qu’à déstabiliser un environnement caractérisé par une grande harmonie et une grande passion.
Ces dernières années, le basket-ball féminin a entrepris un important processus de croissance et de visibilité, avec un travail constant de toutes les composantes et un projet issu de la précieuse collaboration entre la LBF et la FIP, fondamentale non seulement pour le basket-ball de haut niveau mais pour tout le mouvement national du basket-ball. .

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