Le temps passe… » LaRoma24.it – Toutes les actualités, actualités, aperçus en direct de l’As Roma

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LR24 (AUGUSTO CIARDI) – Le long été romain a décidé de devenir infini. Les trois derniers mois de juin ont été mitigés. Dans le 2021 il y a eu la longue vague provoquée par l’arrivée de Mourinho. Depuis un mois et demi on ne parlait que du marché des transferts de la Roma à propos de l’entraîneur portugais qui avait récemment déchiré le ciel de la capitale, à la mi-juin le compte à rebours pour son arrivée en Italie avait commencé. C’était un rêve, c’était une hypothèse, chaque joueur de Mendes était lié à la Roma. Rome était sous les projecteurs du monde entier.

L’année suivante, en juin 2022, c’était encore la fête pour le Ligue de conférence gagné à Tirana. On avait le sentiment qu’il n’en fallait pas beaucoup pour redevenir super compétitifs en Italie également. L’agent libre était déjà arrivé Matique. À la mi-juin, le nom de a commencé à être murmuré Dybala. Une pure exaltation.

Il y a un an, la majorité des supporters de la Roma s’accrochaient à Mourinho pour redémarrer après le coup fatal infligé par Taylor à Budapest entre le 31 mai et le 1er juin. Il y avait une rupture entre l’entraîneur et le club, et il a été décidé de continuer ensemble, par inertie. Sans renouvellement, au milieu des mille difficultés du marché. L’air était moins vif, plutôt vicié, mais il n’y avait pas de découragement, il y avait de la colère et un esprit de vengeance. Et une attention médiatique morbide pour chaque grimace du coach. Catalyseur, distrayant. Nous ne nous demandions presque pas qui achèterait Roma, mais ce qui lui passait par la tête.

Aujourd’hui, le bavardage est alimenté par paresse. Tout a changé. Du coach au responsable de marché. L’humeur de ceux qui discutent et de ceux qui écrivent a changé. Car après tout, quiconque décide de suivre le Rome c’est toujours là au stade olympique. Des chiffres impressionnants. En quelques jours seulement, ils ont été presque rénovés 32 mille abonnements. Et pendant qu’on se demande comment c’est possible, pourquoi aujourd’hui oui et hier non, à quel point Mourinho a eu un impact et à quel point les bénéfices financiers ont un impact, il y a ceux qui montent sur la piste de danse dès que le bal commence. Les abonnés sont nombreux depuis des années. Une grande certitude. Comme une petite conversation.

On parle du marché des transferts de la Roma comme s’il se déroulait à la mi-août au lieu de la mi-juin. Et on invoque les déclarations des propriétaires et des gérants là où jusqu’il y a trois mois on applaudissait les silences (comment les choses changent en fonction de l’humeur de ceux qui parlent et de ceux qui écrivent). Depuis deux semaines, il y a une idée supplémentaire. Et il est possible que le point de départ soit forcé. Friedkin qui met la main sur Everton. Toujours de la même manière, dans un silence total, du coup pour ceux qui, pratiquement tout le monde, ne s’y attendaient pas. Des nouvelles arrivent d’Angleterre et des confirmations des États-Unis et, tout d’un coup, tout le monde tire des conclusions, tout le monde sait ce qui va se passer, alors que jusqu’à une minute auparavant, personne ne savait rien. Celui qui veut chevaucher le pessimisme trempe le biscuit. Peut-être avoir raison, mais sans aucune pièce justificative. Tenir pour acquis que prendre Everton signifierait oublier la Roma, la réduire au rang de belle-fille, au sens négatif du terme. Ils comptent combien ils dépenseront pour Everton comme si cette opération aurait certainement des répercussions sur la Roma. Lorsqu’ils achèteront un attaquant, des comparaisons seront faites avec l’argent qui sera dépensé pour l’avant-centre de la Roma. Cercle très vicieux.

L’atmosphère ne change jamais à l’Olimpico. La campagne d’abonnement commence, les supporters de la Roma se ruent au stade. Pour le reste, entre les réseaux sociaux et les médias, les cloches sonnent presque à mort. Ceux qui étaient autrefois d’une nature bienveillante et attentiste deviennent sévères. Elle change de robe plus fréquemment que les mariées de Four Weddings. Les achats sont demandés péremptoirement. De suite. Alors qu’auparavant on se réjouissait des transferts de plus-values. Il y a une ruée. On surf sur la vague du pessimisme cosmique. Comme s’il restait dix minutes avant la fermeture des portes du marché, fin août. Le temps passe, les gens changent.

Dans la boite – @augustociardi75

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