voici les choix du sélectionneur contre la Croatie

LEIPZIG – Le passeur (Jorginho) et le matraque (Cristante). Spalletti, face au match décisif contre la Croatie, a fait son choix le compromis historique. Il ne reniera pas l’idée du jeu, mais ajoutera les muscles, la fraîcheur, l’énergie et la profondeur physique du joueur rom au milieu de terrain. C’est ce qu’on appelle un pragmatisme sain. L’Espagne a effacé les illusions et porté un coup très dur à l’estime de soi des Azzurri. Des mesures correctives sont désormais nécessaires pour aider l’Italie à surmonter cet obstacle. Modric et branchez-vous les huitièmes de finale du Championnat d’Europe. Un match nul enverrait la Suisse à Berlin, samedi 29. Il faut savoir s’adapter aux besoins et entraîner une équipe nationale, c’est ne pas perdre de vue le résultat. Il y a un manque de temps de travail accordé par les clubs. La manière dont le KO contre les Furies Rouges a été surprenante, pas la défaite. La sagesse de Buffon, chef de la délégation, est éclairante. “Nous pensions que nous étions en avance. ». Spalletti, intelligemment, essaie de corriger le tir. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais simplement de prendre en compte la profondeur des adversaires. La Croatie, même si elle peut être considérée comme une fin de cycle, sait jouer au football et possède des siècles d’expérience. C’est le pire qui pouvait nous arriver dans un match de l’intérieur ou de l’extérieur.

Civière sur Modric

Les choix de Spalletti ils voyagent dans le sillage du concret. Cristante remplacera Pellegrini, ajoutant de la substance au paquet formé par Jorginho (confirmé) et Barella. Le joueur de l’Inter, libéré des fonctions d’assistant réalisateur, aura une plus grande liberté d’insertion et surtout la tâche d’aller déranger Modric. Formation logique. Chiesa reviendra à courir sur l’aile gauche. L’entraîneur sacrifiera dans un premier temps Frattesi. Cambiaso, gaucher sur l’aile droite, le convainc. C’est un véritable test pour les Bianconeri. L’ouverture du crédit envers son sens tactique se confirme. Il nous faut désormais une réponse adaptée sur le terrain. Retegui à la place de Scamacca attaquer, presser, combattre. Un avant-centre généreux, capable de gêner par le bas la construction des Croates, peut aider l’Italie. Ne vous attendez pas à des dribbles nets et à un contrôle précis, mais c’est ce qu’il faut dans un match décisif : cela comptera à Leipzig l’esprit de sacrifice plus que le sens esthétique du jeu. Et l’Argentin en bleu a souvent impressionné.

En attendant Dimarco

Nous saurons plus tard dans la journée si l’ailier gauche de l’Inter sera également récupéré. Il n’a aucune blessure musculaire. Le personnel médical le soumettra à un test pour vérifier son rétablissement réel. À l’intérieur de la retraite bleue, il y a un optimisme modéré. Si Dimarco était prêt, prendra la place de Darmian. De gauche à droite Calafiori, Bastoni et Di Lorenzo, le prétorien de Lucio, complèteront la ligne défensive devant Donnarumma, le seul vrai champion que nous ayons.

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