Pour un Juventus qui, le 30 juin, c’est-à-dire aujourd’hui, a été délibérément ébranlé. (et désagrégé) il y en a un Rome qui est indéniablement détiagopintisé (zéro hasard). Et sans être trop subtil : aller droit au but, à l’américaine. En fait, nous sommes à Turin et dans la capitale. on assiste à d’authentiques purges, articulées dans la rupture parfois brutale des relations de travail. (…) Roma est en revanche frappée par les suppressions de dizaines d’employés à divers titres, voulues par le Friedkin et mis en œuvre par le PDG Lina Souloukou dans le cadre d’un programme de réduction des coûts qui vise principalement à rationaliser la structure, mais pas en fonction d’une vente de l’entreprise. C’est ce que m’a expliqué le manager grec il y a une dizaine de jours lors d’un appel téléphonique qui, à ce stade, mérite d’être résumé : «Dan l’a communiqué et au moins à deux reprises je l’ai répété aussi. Les propriétaires n’ont pas l’intention de vendre Roma. Loin de là. L’optimisation des coûts, qui comprend, entre autres, le déplacement des bureaux d’EUR à Trigoria (avec une économie de 1,8 million par an, entre loyer et duplication de dépenses, ndlr), fait partie d’un projet beaucoup plus vaste. Un projet qui envisage des investissements techniques et des investissements dans les jeunes. Les Friedkins cultivent la confidentialité la plus absolue depuis le premier jour. Lina elle-même s’adapte plus que volontiers. Quand quelqu’un perd son emploi, même pour une durée déterminée, on ne peut qu’être désolé et solidaire. (…)
(corsport – I. Zazzaroni)