Petites bombes françaises : Citroën Saxo VTS, aussi rapide qu’anonyme

120 CV pour 205 km/h. La plateforme est celle de l’AX, qui dans les versions Sport, GT et GTI, s’est entièrement concentrée sur la légèreté : la Saxo ne se renie pas non plus et arrête la balance un peu plus haut, à 882 kg, sur lesquels reposent les 120 CV de la Moteur quatre cylindres de 1,6 litre à 16 soupapes – le même monté sur la Peugeot 106 GTI – fait des miracles : soit 205 km/h de vitesse de pointe et 8,7 secondes pour sprinter de 0 à 100 km/h. Lancé sur le marché en juillet 1996la Citroën VTS utilise non seulement la formule à succès du « moteur puissant dans une voiture petite et légère », mais possède également tout ce qu’il faut pour bien performer dans les courbes, son habitat naturel.

Trop sobre pour une sportive. Voici donc ce que présente le châssis renforts structurels aux points d’ancrage de l’essieu avant, des suspensions plus rigides, quatre freins à disque et des jantes en alliage de 14″ au design agréable. Au lieu de cela, les quelques détails de carrosserie qui la distinguent de ses sœurs moins performantes se caractérisent par une sobriété excessive, avec des garde-boue et des minijupes qui se connectent aux passages de roues élargis. À l’intérieur de, des revêtements au design peu personnel ils sont accompagnés de sièges très contenants, grâce à des supports latéraux prononcés, ce qui est le plus “racing” de tout l’habitacle, car le volant en plastique à trois branches (avec airbag) est décidément banal et beaucoup l’ont remplacé par un volant sportif calice.

Une petite GT sevrée de Loeb. Le Saxo VTS peut se vanter d’un très bon matériel pour l’époque, avec vitres électriques, direction assistée, antidémarrage, verrouillage centralisé, malgré un prix équivalent à environ 2 000 euros de moins que la Peugeot 106 GTI, qui dispose pourtant de l’ABS et de la radio de série. Pas mal, en tant que petite GT la Saxo fait très bien son travail. Même dans le domaine sportif, bien que cantonné essentiellement aux trophées monomarques et aux championnats de France, le VTS se révèle être un excellent gymnase pour futurs champions. Il suffit d’en citer un : Sébastien Loeb, qui, en 1999, a remporté le Saxo Kit Car Trophy et a récidivé l’année suivante en remportant six courses sur neuf dans la catégorie deux roues motrices.

Difficile d’en trouver un en stock. Qu’est-ce qui rend le Saxo VTS amusant ? Tout d’abord, une boîte de vitesses avec des embrayages solides et une direction précise – plus que celle de la 106 -, un façade en granit et la possibilité de “jouer”, mais en faisant attention, avec la tendance de l’arrière au survirage. Pendant son vie, terminé en 2003, le VTS ne bénéficiera pas de mises à jour majeures, suite au restylage de 1999 – donc, phares, calandre, nouvelles garnitures intérieures, introduction de l’ABS et de l’airbag passager -, le tout avec une baisse des prix catalogue. Aujourd’hui, à condition d’avoir la chance d’en trouver un dans son état d’origine et non modifié, il vous faut au moins 10 000 euros.

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