Pétrole, Tabarelli : “Situation délicate mais jamais comme la crise du gaz”

Pétrole, Tabarelli : “Situation délicate mais jamais comme la crise du gaz”
Descriptive text here

Le président de Nomisma Energia commente avec LaPresse les inquiétudes concernant une éventuelle crise face aux sanctions contre l’Iran

18 avril 2024

guerre au Moyen-Orient et l’implication de l’Iran inquiètent la politique internationale, mais pas seulement. L’alarme s’étend également au secteur de l’énergie. Davide Tabarelli, président de Nomisma Energia, commentaires avec LaPresse sur les craintes concernant un possible crise pétrolière à la lumière des sanctions contre Téhéran. « Il est difficile d’imaginer une situation pire que celle de la crise du gaz russe. LE des risques De toute évidence ils sont toujours là pour l’approvisionnement énergétique d’un pays comme l’Italie qui dépend à près de 80 % des exportations. Le problème est toujours délicat”, a déclaré Tabarelli.

Mais l’enjeu central des exportations de gaz était celui du transport : “Nous avions un seul gazoduc qui nous amenait, d’un seul pays, 40 % du gaz que nous consommons”, alors que le pétrole “est liquide, ça vient de beaucoup d’autres sources et il peut être importé par bateau, même s’il existe une grande concentration au Moyen-Orient ». Pour l’instant « il a été souligné que L’Iran, militairement, ne peut pas causer de gros dégâts à ses ennemis, c’est-à-dire Israël ses alliés » et en fait « en ce moment les prix du pétrole chutent, et avec eux aussi celui de l’essence”.

Tabarelli : « Nous avons des actions, le risque est un effet domino des prix »

L’Italie dispose de réserves obligatoires de pétrole pour faire face à d’éventuels chocs pétroliers, a encore expliqué Tabarelli. “Le système a été activé en 1979 par l’intermédiaire de l’OCDE”, après les deux crises de 1973 et 1979, et prévoit des “stocks à 90 jours”. La même condition est prévue par la législation européenne. « L’Italie a la chance de disposer de nombreuses installations pétrolières et de disposer encore de capacités de raffinage. Nous importons du pétrole du monde entier, pas seulement du Moyen-Orient”, rappelle le président de Nomisma, soulignant que le problème n’est donc pas “tant la pénurie physique, qui est minime et doit être résolue, mais plutôt les prix”. Comme cela s’est produit avec la crise du gaz russe, “le problème d’un choc est l’impact sur les prix qui explosent et entraînent avec eux ceux des matières premières et des produits dérivés, les prix à la consommation de l’essence dans le caddie et donc augmentent l’inflation et augmentent les taux d’intérêt”. “. Bref, une sorte d’« effet papillon » qui risque de générer un « effet domino » avec la menace de blocus du golfe Persique.

Tags:

NEXT L’horoscope du jour 1er mai 2024 – Découvrez le signe porte-bonheur du jour