Prix ​​minimum garantis pour les installations de biogaz et de biomasse

Prix ​​minimum garantis pour les installations de biogaz et de biomasse
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Aréra (Autorité de Régulation de l’Energie, des Réseaux et de l’Environnement) avec résolution du 9 avril a approuvé les modalités de rémunération, à travers l’instrument des prix minimaux garantis pour les installations de biogaz, une mesure très attendue et fortement demandée par le secteur. La disposition, initialement incluse dans le « Décret sur les regazéificateurs » et ensuite approuvée par le Parlement, est finalement mise en œuvre par la récente résolution de l’Autorité.

Selon les dispositions de la résolution, à compter du 28 juillet 2023, le GSE (Energy Services Manager) versera aux producteurs une rémunération mensuelle basée sur les coûts d’exploitation, déterminés sur la base des indications d’Arera et du rapport établi par RSE.

La retraite dédiée

Article 13, paragraphes 3 et 4, du décret législatif no. 387/03 et le paragraphe 41 de la loi no. 239/04 ont prévu, pour certains types d’installations de production d’électricité, la possibilité de demander le retrait à un prix administré de l’électricité produite et injectée dans le réseau (prélèvement dédié). Le régime de soutirage dédié est une alternative au régime normal de vente d’électricité et est réservé :

– à l’électricité produite par des installations d’une puissance inférieure à 10 MVA, quelle qu’en soit la source ;
– l’énergie électrique produite par des systèmes, de toute puissance, alimentés par des sources renouvelables éoliennes, solaires, géothermiques, houlomotrices, marémotrices et hydrauliques, limitées, pour cette dernière source, aux systèmes d’eau courante ;
– l’électricité visée à l’article 3, alinéa 12, deuxième phrase, du décret législatif n. 79/99 (excédents visés à l’article 22, paragraphe 3, de la loi n° 9/91 provenant de sources renouvelables) à condition qu’ils appartiennent à un autoproducteur, tel que défini par l’article 2, paragraphe 2, du même décret législatif Non. 79/99.

Prix ​​minimum garantis

Les prix minimum garantis ont un double objectif :

– assurer la survie économique des petites usines qui exploitent des ressources marginales ou résiduelles qui, en tant que telles, ne pourraient pas être utilisées autrement ;
– garantir une rémunération minimale, quelle que soit l’évolution du marché de l’électricité.

Cet objectif implique que les prix minimaux garantis doivent être liés aux coûts de gestion des centrales de production d’électricité et, à ce titre, sont susceptibles d’être actualisés au fil du temps.

L’électricité soutirée par le GSE dans le cadre du soutirage dédié est mise sur le marché par ce dernier : la différence entre les coûts et les revenus supportés par le GSE est supportée par la composante tarifaire ASOS et est essentiellement imputable aux prix minimaux garantis.

Le Consortium CIB-Italian Biogas exprime sur ce point toute sa satisfaction. Le président Piero Gattoni a déclaré : « La décision d’Arera sur les prix minimaux garantis représente une étape fondamentale pour préserver le patrimoine des installations de biogaz, fondamental pour la compétitivité et la transition écologique des entreprises agricoles italiennes. Ce résultat est le résultat d’un travail long et intense mené avec le Gouvernement, les forces parlementaires et l’Autorité au cours des derniers mois.

Gattoni souligne l’importance de cette mesure pour assurer la continuité opérationnelle des installations de biogaz agricole, contribuant ainsi aux objectifs de sécurité énergétique et de décarbonation du pays. Il espère également que les ressources allouées aux entreprises seront décaissées dans les plus brefs délais.

La législation sur les prix minimum garantis permet à toutes les installations de biogaz qui bénéficient d’incitations expirant au 31 décembre 2027 et qui ne peuvent pas se convertir au biométhane de recevoir un prix minimum basé sur les coûts de production réels, leur permettant de continuer à produire de l’énergie renouvelable, de l’électricité et de la chaleur. Arera a également entamé une consultation avec toutes les parties intéressées, qui se terminera le 24 mai. Le GSE procédera ensuite au décaissement des ressources, sous réserve d’éventuels ajustements en fonction des observations et propositions reçues lors de la consultation.

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