Dans un moment historique si particulier, les recherches de SWG et IT, présentées le 17 avril à l’occasion de l’événement « Giocare da grandi. Jeux publics et autres formes de divertissement », révèle un fait intéressant. Les Italiens sont enclins à jouer davantage pour s’amuser que pour gagner de l’argent. Les habitudes retracées par l’enquête SWG-IT qui, rappelons-le, a été réalisée sur un échantillon de 600 joueurs, ont mis en évidence tout d’abord que les Italiens n’ont pas complètement abandonné le jeu physique. Celui en ligne, cependant, a un plus grand attrait, car il capte l’intérêt de 63% des joueurs, qui alternent l’expérience virtuelle avec l’expérience physique.
On apprend que chaque mois la dépense moyenne est de 114,4 euros avec un gain qui dépasse 79,26 euros. Il apparaît alors que ce sont justement les joueurs qui gagnent de petites sommes qui tentent systématiquement leur chance. Autrement dit, c’est le fait même d’avoir gagné qui crée un élément de fidélité et non l’importance du montant lui-même. Mais contrairement à une idée reçue, ce sont les Italiens qui dépensent le plus et qui sont les plus conscients des risques qu’ils encourent.
Cependant, à partir d’autres données, on peut déduire que les joueurs issus de familles dans lesquelles les dépenses sont supérieures aux revenus sont d’environ 26 %. La moyenne nationale à cet égard serait cependant plus pessimiste puisqu’elle fait état de ce chiffre à 37%. À cela s’ajoute que 88% des personnes interrogées déclarent s’être amusées. C’est le signe que le principal moteur du jeu est avant tout lié à la recherche de divertissement. Plus de 50 % des personnes interrogées admettent également jouer à la loterie à tirage instantané une fois par mois.
Sur la toile, on retrouve alors le reflet des passions que les Italiens expriment dans la réalité physique. Ainsi, si les jeux de cartes sont parmi les plus populaires lors des rencontres entre amis, il existe également un grand intérêt pour ce type de jeu en ligne, principalement le blackjack, qui peut se jouer sous différentes versions. En résumé, la donnée la plus pertinente, peut-être précisément parce qu’elle est inattendue, reste l’esprit avec lequel les Italiens abordent le jeu, quelle que soit la modalité dans laquelle il est proposé. Entre l’argent et le plaisir, cette fois, c’est ce dernier qui arrive en tête.
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