Le rappeur, figure marquante de la jeunesse iranienne avant même son arrestation, a été condamné par un tribunal révolutionnaire pour « corruption sur Terre ».
Ses avocats envisagent de faire appel du verdict, tandis que le rappeur reste détenu à la prison de Dastgerd, à l’extérieur de la ville centrale d’Ispahan.
« Les privilèges téléphoniques de Toomaj dans la prison Dastgerd d’Ispahan ont été supprimés. Cela signifie qu’il n’a aucun contact avec sa famille et le monde extérieur”, peut-on lire sur le compte officiel de l’artiste sur X, anciennement Twitter, géré par un administrateur depuis son emprisonnement.
« De plus, dans le but de lui infliger une pression psychologique maximale, tous les prisonniers de Dastgerd n’avaient pas le droit de lui parler et étaient menacés de sanctions sévères s’ils ne le faisaient pas », a-t-il ajouté.
« Il s’agit d’une grave violation des droits humains de Toomaj et elle doit cesser immédiatement. »
Le député allemand Ye-One Rhie, qui suit le cas de Toomaj, a écrit dans X : « Soyons clairs : c’est de la torture. »
Des manifestations ont eu lieu partout dans le monde ce week-end