Les importations de lait, tant françaises qu’allemandes, ont également diminué, le différentiel de prix en faveur du lait spot national s’élevant à 20 euros/t contre 13 euros/t la semaine précédente. On note également une légère révision à la baisse pour le lait biologique coté à la bourse de Milan, tandis que le produit coté à Vérone est resté stable.
Beurre/crème
Après les hausses de la semaine précédente selon le Bmti, le inchangé domine dans le secteur du beurre. Dans le détail, le beurre pasteurisé coté à Milan reste stable à 4,03 euros/kg contre une hausse annuelle des prix de +43%. Le beurre pasteurisé coté à Mantoue est également stable, valorisé 4,10 euros/kg. Absence de variations également pour le baratté. En revanche, les tarifs de la crème de lait ont ralenti à 2,74 euros/kg contre 2,80 euros/kg la semaine précédente. Même au niveau continental, le signe « moins » ressort : tant le beurre centrifugé de Kempten (-2,3%) que le Verse Boter sur le marché néerlandais (-2,1%) ont chuté.
Grana Padano
Semaine sans chocs également pour les tarifs Grana Padano. Notamment, d’après les calculs du Bmti, le fromage affiné 9 mois coté à la bourse de Milan reste ancré à 9,43 euros/kg, en hausse de +5% sur un an. Aucun changement n’a également été constaté pour les places de Vérone, Crémone et Mantoue.
Concernant les fromages surveillés par la Commission européenne, l’Edam (-1,1%) et l’Emmental (-2%) perdent du terrain. Les prix du Gouda ont augmenté (+2,8%) tandis que ceux du Cheddar ont montré une forte stabilité (-0,3%).
Comme l’indique le Bmti, la semaine a été marquée par l’absence de prix sur les listes de prix du Parmigiano Reggiano sur la place de Parme à l’occasion de la célébration du 25 avril.
Par rapport aux autres marchés, les produits affinés 12 mois et 24 mois cotés à Milan confirment les valeurs de la semaine précédente, respectivement 10,68 euros/kg et 12,45 euros/kg.
Même tendance pour les marchés de Mantoue et de Modène alors qu’on note une légère appréciation pour les maturations plus courtes répertoriées à Reggio Emilia.
Sur une base annuelle, l’écart reste positif à l’exception des maturations plus longues cotées sur le marché de Reggio Emilia.
Après la hausse des prix de la semaine précédente, la stabilité revient dans les tarifs du Pecorino Romano. Notamment, le produit coté à la bourse de Milan reste à 12,25 euros/kg. Le retard par rapport à l’année dernière se confirme à -12,8%.
Bovins de boucherie
Le secteur de l’élevage bovin bénéficie également d’une grande stabilité. Parmi les principaux animaux, les prix du veau charolaise confirment 3,68 euros/kg à Mantoue et 3,75 euros/kg à Modène.
Inchangé ce que l’on retrouve également pour les croisements nationaux et la race Limousine. En revanche, les tarifs des veaux de viande blanche sont en baisse, évalués à 5,92 euros/kg sur le marché lombard et à 6,10 euros/kg sur le marché émilien. La comparaison sur un an reste positive pour les bovins et négative pour les veaux de chair blanche.
Les cochons
Dans le secteur porcin, le renversement de tendance enregistré les deux semaines précédentes se confirme. En particulier, le prix moyen de la catégorie 160-176 kg coté sur le secteur CUN baisse encore, atteignant 2,044 euros/kg, en baisse de 2,4 centimes par rapport au prix moyen formulé lors de la dernière séance. La baisse est plus marquée pour le circuit hors AOP qui voit l’écart en faveur des AOP s’élever à 0,227 euro/kg (catégorie 160-176 kg).
Le ralentissement de la demande pèse également sur la baisse, en raison également de la situation météo défavorable prévue pour les vacances du 1er mai, facteur qui ne facilite probablement pas la consommation de viande destinée au grill. Sur le front extérieur, c’est le statu quo qui prévaut.