WONDY AWARD 2024 : Antonella Lattanzi gagne avec « Cose che non si narrate » (Einaudi)

PRIX WONDY POUR LA LITTERATURE RÉSILIENTE VII ÉDITION : ANTONELLA LATTANZI GAGNE AVEC LE ROMAN « CHOSES QUI NE SE DIT PAS » (EINAUDI)

Laura Imai Messina avec le livre «L’île aux battements de coeur» (PIEMME) est en revanche le gagnant décerné par le jury populaire.

* * *

Milan, le 30 avril 2024C’est Antonella Lattanzi avec le roman “Des choses qu’on ne dit pas” (Einaudi), le lauréat de la septième édition du Prix Wondy de la littérature résilientea annoncé hier soir au Teatro Manzoni de Milan lors de la traditionnelle soirée de célébration entre paroles et musique qui accompagne la remise des prix, présentée par Camila Raznovich et Alessandra Tedesco, avec la participation de nombreux invités parmi lesquels : Clara Soccini, le pianiste Leo Einaudi, le Piccola Orchestra dei Popoli et les acteurs Valerio Aprea, Vinicio Marchioni, Marta Gastini et Pia Lanciotti.

Sur la photo, au centre, Antonella Lattanzi.

Laura Imai Messina avec le livre «L’île aux battements de coeur» (PIEMME) est en revanche le gagnant décerné par le jury populaire.

https://a-a-0-en.e24n.com/fr/wp-content/uploads/2024/04/1714510621_154_WONDY-AWARD-2024-Antonella-Lattanzi-gagne-avec-Cose.jpg

Sur les photos, au centre, Laura Imai Messina.

Un A a également été décerné mention spéciale à Claudia Grande pour le livre « Bim Bum Bam Ketamina » (Il Saggiatore).

Le Jury Technique, présidé par Gaïa Tortora Il est composé par Marco Balzano, Federico Bertoni, Alessandra Carati, Paola Cereda, Cristina Di Canio, Luca Dini, Emanuele Nenna, Roberta Scorranese et Gianni Turchetta, elle s’est exprimée ainsi dans la motivation :

Les choses qu'on ne dit pas - Antonella Lattanzi - couverture« Antonella Lattanzi raconte, avec beaucoup de courage et une détermination féroce, l’histoire très privée de la tentative d’avoir un enfant à trente-huit ans grâce à la fécondation assistée. On peut dire que tout va pour le pire : Antonella tombe enceinte de trois filles et doit procéder à ce que l’on appelle par euphémisme une « réduction », arrêtant le cœur de l’une d’elles : mais toutes les trois meurent. Things That Are Not Told est un récit puissant, concentré jusqu’à l’obsession, qui implique et choque parce qu’il est capable d’éviter tout abandon au pathétique, construisant un regard et une voix pleins de souffrance, mais refusés à toute tentation d’effusion. La résilience agit ici à chaque instant, même lorsque le désespoir rôde.

Lattanzi choisit la voie d’un récit franchement autobiographique, avec de longues séquences de diarisme. L’apparente simplicité de l’intrigue ne doit cependant pas tromper : la clé de voûte du livre est en fait un montage rigoureux, qui génère une progression narrative incessante, captivant le lecteur jusqu’à la fin. L’auteur utilise un style sec, tendu et même familier. Son autobiographie, presque sans filtre, parvient à mettre en scène des drames partagés par de nombreuses femmes, pénétrant une intimité inédite de l’âme et du corps, et mettant en jeu le sens même de l’écriture : un défi à une douleur intolérable, qui se transforme en la raison même de continuer à vivre. »

Les autres œuvres finalistes étaient : La vie de ceux qui restent De Matteo B.Bianchi (Mondadori)Mots cachés De Arianna Montanari (Mondadori), Un peu de paix De Mattia Signorini (Feltrinelli) e Mauvais à l’Est De Andréa Simionel (Italo Svevo).

Le gagnant reçoit un prix de 5000 euros et une œuvre sur toile de l’artiste Luca Tridente, dont les œuvres données dans les éditions précédentes ont été incluses dans le Catalogue d’art moderne (Editoriale Giorgio Mondadori), considéré comme un point de référence pour l’art moderne et contemporain. Un prix de 2000 euros il a plutôt été décerné au lauréat du jury populaire.

Avant le soirée un moment dédié aux jurés et finalistes a été organisé en collaboration avec ABC Restauration, un projet né pour donner une seconde chance aux détenus du Prison de Bollate, leur donnant la formation nécessaire pour monter des événements de grande envergure. Une initiative qui considère l’alimentation comme une possibilité de rédemption sociale, offrant un moyen de redonner une identité aux personnes et de les accompagner vers la société à travers l’appartenance à un métier reconnu. Un exemple d’inclusion et de résilience, dans le plein esprit de la soirée.

La septième édition du Wondy Award est organisée par l’association « Wondy Sono Io », cette année en collaboration avec l’hebdomadaire F, avec les principaux sponsors Banco BPM, Cassa Depositi e Prestiti (CDP), Community, Mindful Capital Partners (MCP ), Tendercapital et les sponsors techniques Collistar, MASI, PHYTO-L’energia della natura, Planetaria Hotels et Yamaha.

* * *

Wondy Sono Io

Le Prix Wondy pour la littérature résiliente est la reconnaissance littéraire créée en 2018 à la mémoire de la journaliste et écrivaine Francesca Del Rosso (1974-2016), connue sous le surnom de Wondy et auteur du volume Wondy – ou comment devenir un super-héros pour se remettre d’un cancer (Rizzoli, 2014), dans lequel il décrit sa façon d’affronter la maladie avec ironie et courage. Décerné chaque année et réservé aux livres qui expriment avec une force particulière le concept de résilience à travers la prose littéraire, le Prix est promu et organisé par l’association « Wondy Sono Io », créée avec un groupe d’amis d’Alessandro Milan, dans le but de continuer le grand héritage humain et intellectuel laissé par son épouse Francesca, une grande passionnée de livres, qui, avec son histoire, a su enseigner aux femmes et aux hommes comment les difficultés de toutes sortes dans la vie peuvent – et doivent – être affrontées, éventuellement avec le sourire.

Toutes les informations sur le site https://wondysonoio.org/

* * *

© Littéralité – www.letteratitudine.it

LetteratitudineBlog / LetteratitudineActualités / LetteratitudineRadio / LetteratitudineVidéo

Suis nous sur Facebook – X (anciennement Twitter) -Instagram – Fils

PREV Météo Frioul-Vénétie Julienne
NEXT Manduria : Furieuse dispute entre mari et femme, elle prend un couteau et le poignarde au ventre