À Borgofranco, le Canavese du passé reprend vie avec la famille Torra

À Borgofranco, le Canavese du passé reprend vie avec la famille Torra
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BORGOFRANCO D’IVREA. Le public participe à Bajo Dora, la soirée organisée par le Centre Ethnologique du Canavese à la mémoire des frères photographes Giovanni et Bruno Torra, précieux collaborateurs du Cec lui-même au fil des années et avant même celle du Chœur Bajola du maestro Amerigo Vigliermo. A cette occasion, l’exposition d’images prises par Giovanni et Bruno documentant des aspects de la vie, du travail aux moments de fête, a été présentée sur les murs de la salle chorale accueillante. L’installation a été organisée avec passion par Francesco Gioana, un graphiste établi d’Ivrée. Les invités de l’habituelle “rencontre du vendredi”, outre Gioana lui-même, étaient le doyen des éditeurs du Canavese, Cesare Verlucca et Paolo Ghiggio, spécialiste de l’histoire du cyclisme et écrivain d’événements liés à ce monde. Le maire Fausto Francisca, absent pour d’autres engagements, a ensuite lu un message sur le sens de l’événement. Et Monica et Barbara, filles de Giovanni et petits-enfants de Bruno Torra, ce dernier à son tour photographe professionnel apprécié, ne pouvaient pas manquer. Les sœurs Torra ont retracé, émues, la vie artistique de leurs proches, enrichissant le récit d’anecdotes. «Pour nous, ce fut une soirée inoubliable, pleine d’émotions et de moments de nostalgie», ont-ils commenté. «Une œuvre vraiment splendide de Francesco Gioana, qui sera utile aux générations futures qui pourront ainsi, à travers ces images, découvrir les métiers et les visages de personnages d’un passé autrement voué à l’oubli». Maestro Vigliermo a ajouté: «Il faut les sanctifier, des gens comme Giovanni et Bruno Torra, qui soutiennent le chœur dans ses recherches ethnographiques depuis 1970. Nous avons commencé à recueillir les témoignages des gens de cette époque avec le magnétophone, mais nous n’avons pas tardé à nous rendre compte de la plus grande valeur que ces enregistrements auraient eu s’ils étaient accompagnés d’images photographiques de mains calleuses et de visages durcis par la fatigue. ainsi que par le soleil et le mauvais temps. Et c’était ainsi. Nous devons une gratitude infinie – a conclu Vigliermo – à la culture populaire et à l’intelligence du peuple, au lieu de courir après d’autres intelligences, en supposant qu’elles puissent être définies comme telles, sans savoir à quoi elles nous mèneront”. Par la suite, à des jours et horaires à définir, l’exposition photographique sera ouverte au public avec à chaque fois l’intervention d’Amerigo Vigliermo lui-même, dans le rôle de précieux guide. Giacomo Grosso

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