« Un autre décès pourrait arriver chaque jour » / PHOTO

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Depuis 6 heures du matin, la garnison régionale est en mouvement devant le centre logistique Campi Bisenzio, via delle Cicogne, par les chauffeurs sous contrat du supermarché Esselunga. Une grève qui implique non seulement les travailleurs de Campi Bisenzio, mais aussi ceux de Montecatini, Porcari et Livourne.

« Des horaires de travail éreintants et des heures supplémentaires non payées – disent dans une note commune Si Cobas Prato Firenze et Usb Livorno, promoteurs de la grève – des conditions de sécurité inexistantes et le non-respect du Ccnl : ce sont les raisons qui ont conduit au quatrième jour d’agitation, après les refus continus de l’entreprise de convoquer les représentants syndicaux à la table ».

Les syndicats font la comparaison avec une autre situation. « Comme à Mondo Convenienza – observent-ils – il existe un autre cas de coursiers contraints de facto à un régime de travail à la pièce dans le système d’approvisionnement et de sous-traitance qui tue les droits et maximise les profits. Un système, celui des achats d’Esselunga, qui a déjà été examiné par le parquet de Milan qui a ordonné la saisie préventive de 47 millions d’euros et qui a déjà indigné ce quartier après le massacre de Via Mariti”.

Le massacre de la Via Mariti lui-même fait craindre aux syndicats de nouveaux morts. « Ici – soulignent-ils – un autre décès pourrait survenir chaque jour, à cause d’un pneu ou d’un frein usé ou simplement à cause de la fatigue au volant après 15 heures de livraisons en camionnette. Pour éviter d’avoir encore des morts, il faut désormais dire « plus de contrats ».

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