“Mais quel fascisme, Meloni ne me fait pas peur.” Même Amendola démystifie les alarmes de la gauche

“Mais quel fascisme, Meloni ne me fait pas peur.” Même Amendola démystifie les alarmes de la gauche
“Mais quel fascisme, Meloni ne me fait pas peur.” Même Amendola démystifie les alarmes de la gauche

Les alarmes bruyantes de la gauche sont également démenties par un visage bien connu de l’industrie du divertissement qui n’a jamais caché son appartenance à un communiste. Depuis Claudio Amendola On ne s’attend certes pas à un monologue de soutien au gouvernement de centre-droit, mais cela n’empêche pas de commenter la situation politique italienne sans réciter l’habituel scénario rouge entre scénarios néfastes et étiquettes préjudiciables. Ce n’est pas un hasard si les propos tenus par le célèbre acteur italien illustrent la volonté de ne pas céder aux refrains discordants que la gauche ne cesse de répéter depuis des années.

Les alarmes sur Meloni démantelées

Amendola, interviewée par Presse, a évoqué les prochaines élections européennes qui auront lieu en Italie les 8 et 9 juin. Un rendez-vous politique important qui, combiné aux élections présidentielles américaines de novembre, aura un impact sur le scénario du Vieux Continent entre les deux guerres en cours et sur l’équilibre international. Les récents sondages donnent à Donald Trump l’avantage sur Joe Biden, mais ce qui inquiète l’acteur italien, ce n’est pas le retour de l’ancien président à la Maison Blanche : “Ses prosélytes, les cornus du Capitole, me terrifient“. Et c’était la plaque tournante pour arriver au contexte politique de notre pays.

Si d’un côté la gauche ne se lasse jamais d’attribuer une légitimité et de dénoncer par mégaphone des dangers imminents pour la démocratie, de l’autre Amendola est allé droit au but et – en tant qu’opposant politique – a été clair : “Tout comme ce n’est pas le cas Giorgia Meloni pour me faire peur, j’ai pas le spectre du fez et des grosses bottes“. Et cela suffirait à lui seul à ruiner le modus operandi de la galaxie rouge qui, un jour sur deux, décrit le Premier ministre comme un monstre à éviter.

Il y a plus. On a posé à l’acteur une question qui reflète les inquiétudes de notre gauche aujourd’hui : il ne croit pas à l’alarme fascisme? Nous avons des nouvelles : Claudio Amendola, fier communiste à des années-lumière de la couleur du gouvernement en place, ne croit pas au spectre d’un régime qui est sur le point de renaître en Italie. “Pas même“, a été la réponse claire. Bien sûr, il s’est dit inquiet de la dérive à la Viktor Orbán et d’une intervention sur la Constitution avec le créé. Mais le fait est qu’il a réduit en poussière les tons délirants de la gauche. Pour reconnaître ensuite les mérites personnels à Meloni : “C’est une bonne politicienne, qui a fait ses armes et qui, à elle seule, a créé un parti avec lequel je ne suis d’accord sur rien. Je pense qu’il a beaucoup volé à Berlusconi, le premier à dire “je suis comme toi”. C’était un dauphin caché“.

Espoir envers Schlein

Le travail effectué par Elly Schlein il a ravivé les espoirs d’un homme de gauche perdu depuis longtemps. Et en effet Amendola a fait savoir qu’il voterait pour le Parti Démocrate : “Schlein est en effet un outsider au sein de son parti, il fait des choses de gauche comme aller à Portella della Ginestra“. Il y a donc de sa part de nombreux espoirs et attentes envers le secrétaire démocrate, avec qui il partage également la stratégie obstinément unie pour ouvrir la voie au grand champ avant les élections.

Aucun des partis de gauche n’atteindra jamais les 30% seul : il vaut mieux essayer d’atteindre les 42 ensemble et tenter de construire un pôle avec obstination“, telle était l’analyse de l’acteur. Cependant, il s’est montré perplexe face à la stratégie Mouvement 5 étoiles par Giuseppe Conte : il a défini les grillini “maîtres du pseudo-tacticisme” dont il ne comprend toujours pas l’objectif final et de qui il attendrait un comportement plus institutionnel.

L’espoir est que Schlein suive les traces d’Amendola : la critique des actions du gouvernement est légitime, même la plus dure, mais une fois pour toutes il sera mis fin à la tentation de tirer l’alarme sur le fascisme et la dérive autoritaire.

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