Les contes de fées nous ont appris que les princesses sont ainsi : belles et pleines de style. Parfois, la réalité est encore meilleure et la princesse monégasque Caroline de Monaco en est la preuve. Aînée de la plus belle femme du monde, l’actrice Grace Kelly, et du prince Rainier, Carolina a hérité de sa mère toute la grâce et le charme qui, encore aujourd’hui, restent intacts, et qu’elle a elle-même transmis à sa fille Charlotte. Élevée en principauté, elle passe sa jeunesse entre le faste familial, les cours d’équitation, le tennis et le ballet. La famille Grimaldi a toujours été sous le feu des projecteurs, une renommée que Carolina a appris à gérer dès son plus jeune âge, à la fois après la mort tragique de sa mère, mais aussi lorsqu’elle a décidé de s’installer à Paris pour étudier à la Sorbonne. Ici, elle rencontre et épouse le banquier Philippe Junot, mais le mariage est annulé. Elle épouse pour la deuxième fois le champion italien Stefano Casiraghi, avec qui elle aura trois enfants Andrea, Charlotte et Pierre.
Cependant, même les plus beaux contes de fées ont souvent des implications dramatiques, et lorsque Stefano Casiraghi meurt dans un accident nautique, c’est un coup dur pour Carolina. Remariée ensuite pour la troisième fois à Ernest de Hanovre avec qui elle a eu sa quatrième fille Alexandra, la princesse affiche encore aujourd’hui une beauté radieuse et une élégance exquise, démontrant à quel point l’âge n’est qu’un chiffre. En dépoussiérant l’album de souvenirs, on ne peut s’empêcher de remarquer son style : les codes typiques du style “Old Money” dans son cas ne sont jamais tenus pour acquis, mais sont habillés à chaque fois de détails toujours différents et inattendus ; des looks de soirée typiques au goût somptueux des années 80 à la couture Chanel, du preppy aux influences du monde équestre, du chic effortless aux costumes inspirés des hommes, il n’y a pas une photo sur laquelle la princesse ne soit splendide, grâce aussi à la perception subtile d’une personnalité unique et transversale, capable d’être à l’aise aussi bien lors des dîners officiels qu’en maillot de bain avec une cigarette et un bandana dans les cheveux. Beau, gratuit, mais surtout réel. Et nous ne parlons pas seulement des armoiries.
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