Inondation de Sarno : il y a 26 ans, la tragédie qui a fait 160 morts

Inondation de Sarno : il y a 26 ans, la tragédie qui a fait 160 morts
Inondation de Sarno : il y a 26 ans, la tragédie qui a fait 160 morts

Sarno, Quinze, Bracigliano, Laissez les être Et San Felice a Cancello Il y a 26 ans, ils ont été submergés par l’une des plus graves catastrophes hydrogéologiques de l’histoire de notre pays. Cet événement a marqué un tournant, accélérant le renforcement des réseaux de contrôle et de surveillance, comme l’explique la Direction de la Protection Civile. Le processus de création du réseau de centres fonctionnels a été lancé, qui constituent la base de l’actuel système national d’alerte météorologique et hydroélectrique. Les pompiers se souviennent également de cet événement tragique : “Cent soixante victimes, dont notre collègue Marco Mattiucci décédé lors des opérations de sauvetage.
Aujourd’hui, vingt-six ans plus tard, les pensées des pompiers nationaux se tournent vers la terrible inondation qui a frappé Sarno, Siano, Braciliano et Diecici.« .

Les inondations de Sarno et Diecici

Le 5 mai 1998 des pluies incessantes frappent la province de Salerne. Depuis deux heures de l’après-midi, plus de 140 glissements de terrain ont frappé les communes de Diecici, Bracigliano, Siano, San Felice a Cancello, Sarno et d’autres localités de la région de Salerne et de Naples, déversant plus de 2 millions de mètres cubes de matériaux. 160 personnes ont perdu la vie, dont 137 rien qu’à Sarno. Des centaines de blessés, des milliers de sans-abri. En termes de victimes, Sarno est la catastrophe hydrogéologique la plus grave survenue en Italie au cours des 50 dernières années, après le Vajont en 1963 et le Stava en 1985.

Le 5 mai à 17h30, la préfecture de Salerne, chargée de coordonner la protection civile dans la province, s’est concentrée sur Bracigliano, Diecici et Siano où la situation semblait plus grave et où les maires avaient déjà ordonné l’évacuation dès les premiers flux. A Sarno cependant, l’alarme ne sonne pas pour la population et, vers 18 heures, commence l’une des plus lourdes tragédies jamais connues par notre pays. La police met tout en œuvre pour aider la population à évacuer les zones touchées. Vers 20 heures, la situation empire : une vague gigantesque submerge les gens, les maisons, les voitures. A 23h45, Sarno a été dévastée par un autre glissement de terrain qui a frappé la ville à une vitesse de 50 à 60 km/h.

L’aide arrive de toute l’Italie. La recherche des disparus est menée avec le maximum d’implication d’hommes et de moyens et le suivi personnel des activités est Franco Barberi, sous-secrétaire du ministère de l’Intérieur chargé de la protection civile. Pour faire face à la situation d’urgence, différents centres opérationnels ont été mis en place. Les activités de recherche et de sauvetage se sont terminées le 8 mai avec le sauvetage d’un garçon enseveli dans la boue, dernier survivant de la catastrophe.

L’état d’urgence à Sarno a été déclaré par décret du Président du Conseil des ministres du 9 mai 1998, puis prolongé à plusieurs reprises. Ordonnance no. 2787 de 1998 nomme le Président de la Région Campanie comme commissaire délégué, dont la structure de commissaires, en plus de mettre en œuvre le plan d’interventions structurelles, prépare un “Plan d’urgence interprovincial – risque de coulée de boue” dans les communes concernées, activé par une surveillance hydro-pluviométrique système qui, dans les phases ultérieures – garnison territoriale, alerte, pré-alarme et alarme – active les ressources de la protection civile.

L’événement de Sarno, du point de vue du suivi et de la surveillance des événements hydrogéologiques, a conduit à un changement d’orientation décisif dans l’approche du risque, caractérisée jusqu’alors principalement par des interventions structurelles et des activités de sauvetage et d’assistance.

Le décret-loi n. 180 de 1998, plus connu sous le nom de « Décret Sarno », transformé ensuite en Loi no. 267 du 3 août 1998, a conduit à une accélération décisive tant des activités périmétriques des zones à risque hydrogéologique que du renforcement des réseaux de contrôle et de surveillance.

Avant cet événement, le réseau de surveillance de Campanie disposait de peu de pluviomètres à distance, dont aucun n’était situé dans la région de Sarno. Il existe aujourd’hui de nombreux pluviomètres de télémesure qui fournissent des données en temps réel tant au Centre Fonctionnel Régional qu’au Centre Fonctionnel Central de la Direction de la Protection Civile. C’est donc la Loi Sarno qui initie la construction du réseau de Centres Fonctionnels, accompagnant le renforcement du réseau national de surveillance hydro-météo-pluviométrique et la construction du réseau national de radars météorologiques.

Continuer la lecture sur MétéoWeb

PREV Permis de conduire spéciaux : nouvelle annonce régionale
NEXT L’horoscope du jour 1er mai 2024 – Découvrez le signe porte-bonheur du jour