la CNI demande des éclaircissements urgents

Le principe communautaire de concurrence, la spécificité réglementaire du Code des contrats et le principe ratione temporis sont les éléments considérés comme des obstacles par certaines administrations et/ou associations professionnelles individuelles pour l’application de la loi 21 avril 2023, n. 49 (Loi sur la rémunération équitable) aux services professionnels fournis par les architectes et les ingénieurs conformément au décret législatif no. 36/2023.

Rémunération équitable : les ingénieurs demandent des éclaircissements urgents

C’est ce qu’a souligné le Conseil National des Ingénieurs (CNI) dans une note adressée au Président du Conseil des Ministres, aux Ministres de la Justice, des Infrastructures et de l’Economie, au Président de l’Autorité Nationale Anti-Corruption (ANAC), à l’Observatoire National. sur la « Rémunération équitable et la salle de contrôle du code des marchés publics ».

Malgré la volonté parlementaire et législative claire, nous observons des positions incompréhensibles prises par certaines administrations et/ou associations professionnelles individuelles qui favorisent une non-application substantielle de la règle en question, qui est par conséquent souvent ignorée dans les missions réglementées par le Code des contrats publics.». Le CNI le confirme dans la note qui contient une demande de clarification relative à certains critères d’interprétation qui créent des difficultés considérables pour les ingénieurs et, de manière générale, pour toutes les associations professionnelles représentant plus de deux millions de professionnels.

La CNI rappelle que la loi no. La loi 49/2023, qui a passé deux législatures avant de voir le jour, était souhaitée par l’actuelle Première ministre Giorgia Meloni. Une loi qui vise à restaurer la dignité et la protection des professionnels italiens, en établissant quelques règles qui devraient être très claires :

  • s’applique aux services rendus par des professionnels en faveur de l’Administration Publique (art. 2, paragraphe 3);
  • établit la nullité des clauses qui ne prévoient pas une compensation équitable, et en tout cas inférieure aux paramètres ministériels (art. 3, paragraphe 1), même à l’issue d’un éventuel appel d’offres (art. 3, paragraphe 5).

Des règles absolument conformes aux dispositions du décret législatif n. 36/2023 (Code des contrats) et art. 8, paragraphe 2, dispose : «Les travaux intellectuels ne peuvent être fournis gratuitement par des professionnels, sauf cas exceptionnels et dûment justifiés. Sauf dans les cas exceptionnels précités, l’administration publique garantit l’application du principe de juste indemnisation.».

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