Au début de la nouvelle semaine, le prix de la livre sterling/dollar a trouvé une certaine stabilité au-dessus du niveau psychologique de 1,2500, après les intenses fluctuations de la semaine dernière. La position accommodante de la Banque d’Angleterre (BoE), qui a maintenu le taux d’escompte à 5,25 %, a rendu difficile pour la livre sterling d’attirer une demande importante. Cependant, une vente massive du dollar américain, déclenchée par les dernières données décevantes en provenance des États-Unis, a fourni un support suffisant pour que le câble se consolide au-dessus de 1,2500.
Le gouverneur de la BoE, Andrew Bailey, s’est dit optimiste quant à la voie à suivre vers une éventuelle baisse des taux, notant quelques signes positifs sur l’inflation. Toutefois, les récents commentaires de personnalités clés de la Réserve fédérale ont tempéré l’enthousiasme. Neel Kashkari, président de la Fed de Minneapolis, a maintenu une position prudente, n’excluant pas de nouvelles hausses de taux cette année. Par ailleurs, Michelle W. Bowman, membre du Conseil des gouverneurs de la Fed, a souligné vendredi sa réticence à justifier des baisses immédiates des taux, soulignant la nécessité de constater des améliorations substantielles des données d’inflation pendant plusieurs mois.
