Qu’est-ce qui compte quand il semble qu’il ne reste plus rien de votre vie ? Quand la rose couleur glycine trouvée difficilement et tout juste plantée est mangée par un glissement de terrain ; quand tous les abricotiers s’enfoncent dans la terre ; quand le chemin pour rentrer à la maison n’existe plus ; quand le salut réside dans une vuvuzela jouée depuis le toit en direction d’un hélicoptère ? Qu’importe quand, avec un bébé de six mois dans votre ventre et deux autres jeunes enfants, vous voyez l’eau monter au-dessus du troisième étage de votre maison et l’odeur des eaux usées devient insupportable ? D’autres femmes, d’autres hommes et d’autres enfants qui aidaient dans la rue, nageaient, nettoyaient et reconstruisaient sans connaître les samedis, dimanches et jours fériés ; ce sont eux qui comptent. Les histoires de dix de ces personnes ont été rassemblés dans «Ce qui compte – Dix portraits un an après les inondations en Émilie-Romagne», le volume édité par l’Agence d’information et de communication de la Région avec les clichés du photographe Marco Onofri et la préface de Daria Bignardi. Imprimé à deux mille exemplaires, il sera distribué gratuitement aux bibliothèques d’Émilie-Romagne.
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