Tout pour mon fils sur Rai1 : intrigue du film, casting, basé sur une histoire vraie

Qsa soirée sur Rai 1 est diffusée à 21h30 Tout pour mon fils, un film qui allie engagement civique et histoire vraie et efficace. Réalisé par Umberto Marino et avec Giuseppe Zeno, en 2023, il remporte le prestigieux Ruban de Légalité, un prix décerné par les Journalistes Italiens du Cinéma (SNGCI)démontrant que, à sa petite échelle, le cinéma peut aussi contribuer à ébranler les consciences.

Tout pour mon filsla parcelle

Campanie, 1996. Raffaele Acampora (Giuseppe Zeno), marié à Anna (Antonia Truppo) et père de 4 enfants, est un petit agriculteur de la région de Caserta. Un métier difficile, hérité de son père mais qu’il exerce dignement. Chaque jour il se rend au marché municipal pour vendre ses animaux dans un territoire infesté par la Camorra, ce qui agace et menace les travailleurs.

Cette organisation criminelle non seulement contrôle l’État, mais attire également les jeunes générations.. Sans espoir dans un monde difficile comme le leur, ils pensent que la seule voie à suivre est celle du crime.

L’un de ces garçons est Peppino (Giuseppe Pirozzi), son fils. L’adolescent est attiré par l’argent facile et abandonne l’école. Pour le remettre sur le bon chemin, son père l’oblige à l’aider dans son travail. Lorsqu’un des criminels lui demande avec insistance de l’argent pour sa protection, Raffaele, pour démontrer à son fils qu’une autre vie est possible, il s’oppose fermement à cette demande exorbitante.

Non seulement il refuse mais il décide de rassembler autour de lui d’autres confrères et éleveurs, opprimés comme lui par le racket. Le groupe spontané s’organise bientôt en un véritable syndicat. C’est ainsi qu’il commença à collaborer avec la justice et la police, en fournissant des informations importantes sur les figures criminelles de la région.. Le courage de cet homme mettra sa vie et la sécurité de ses proches en danger.

Qui était réellement le protagoniste de Tout pour mon fils

Librement inspiré d’un fait divers des années 90, le film rend hommage à des personnalités courageuses comme celles de Federico Del Prete. L’homme, qui s’était rebellé contre l’argent de protection exigé des vendeurs des marchés ambulants, avait entamé une bataille pour la légalité en tant que syndicaliste et partisan des criminels.

Federico Del Prete a été tué par un tueur à gages en 2002, à la veille du procès d’un agent de la circulation – partisan de la Camorra – qu’il avait lui-même dénoncé. Bien que le procès ait été annulé faute de témoins, La mort de Del Prete n’a pas été vaine. Son sacrifice a redonné espoir et généré de belles initiatives comme une association anti-racket.

dans « Tout pour mon fils », Giuseppe Zeno est un père courageux pour son fils Peppino. (Giuseppe Pirozzi)

Le style et les thèmes du film

Le sujet de l’histoirede mémoire vergienne, il choisit l’univers des humbles et des opprimés. L’histoire de Raffaele Acampora est le miroir noir d’une société qui lutte pour faire valoir ses droits et qui, malgré ses rares moyens autres que son courage et son amour pour son fils, décide de s’opposer à une organisation impitoyable, capable d’effacer son existence et celui de ses proches.

Ce n’est pas une personnalité marquante, ce n’est pas un magistrat cultivé ni un membre de la police, formé pour lutter contre la délinquance, mais un citoyen ordinaire exaspéré par les injustices constantes. La pulsion part de la peur de perdre son fils dans un tourbillon de violence mais sa ténacité et son sacrifice vont du personnel à l’universel.

Umberto Marin (Né de nouveau), qui a écrit et réalisé le film, a déclaré avoir été inspiré par le style sans rhétorique de Ken Loach. Bien que les travaux du directeur de Le vieux chêne sont visuellement et conceptuellement différents, il capte certains points comme le choix d’une photographie loin de toute emphase théâtrale.

“Tout pour mon fils.”

L’utilisation de chants néomélodiques accentue l’engagement en faveur de l’enracinement territorial et de son époque. Sa valeur sociale ne réside pas seulement dans le récit de la chronique mais dans le portrait de ceux qui, dans un monde hostile, il a tout à perdre pour une juste cause mais il ne peut s’empêcher de se battre, de croire qu’il peut y avoir une autre vieune autre façon de reprendre sa dignité.

Le casting : 42 rôles !

La grande distribution comprend 42 acteurs – entre grands et petits rôles – venant en grande partie de la prestigieuse école napolitaine. Il ne pouvait en être autrement : le recours à des interprètes liés au territoire et au dialecte de Campanie restituent la bonne atmosphère, dramatique et réaliste, qui donne un ton stylistique précis au film.

Le courageux protagoniste Raffaele est Giuseppe Zenointerprète apprécié de séries télévisées à succès. Nous nous souvenons particulièrement de lui dans Blanchedans le rôle de l’inspecteur Michele Liguori.

Antonia Truppo est sa femme Anna. Visage bien connu du cinéma italien, elle a remporté à deux reprises le David di Donatello de la meilleure actrice dans un second rôle Ils l’appelaient Jeeg Robot (2015)e Indivisible (2016).

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