Le pape François envoie un télégramme à Khamenei pour la mort de Raïssi, après s’être entretenu avec lui le 6 novembre pour Gaza

“Nous confions leurs âmes à la miséricorde de Dieu en priant pour ceux qui pleurent leur perte.” Le pape François a envoyé un message de condoléances…

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“Nous confions leurs âmes à la miséricorde de Dieu en priant pour ceux qui pleurent leur perte.” Le pape François a adressé un message de condoléances à Hayatollah Khamenei, chef suprême de la République islamique d’Iran pour la mort du président Raisi, du ministre des Affaires étrangères « et de tous ceux qui ont perdu la vie dans le crash de l’hélicoptère ». Comme cela arrive dans ces circonstances, le pontife a signé un télégramme qu’il a transmis aux autorités iraniennes par la voie diplomatique. Le texte, plutôt court et formel, est rédigé en anglais. François assure aux familles des victimes du crash aérien de sa “proximité spirituelle, ainsi que de sa proximité spirituelle avec la nation en ce moment difficile”.

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En novembre de l’année dernière, peu après le pogrom du 7 octobre, le pape François s’est entretenu par téléphone avec le président iranien Raisi au sujet de la situation à Gaza. L’appel téléphonique du président iranien a été confirmé au Vatican, même si aucune indiscrétion n’a jamais été révélée sur son contenu. A cette époque, le pontife essayait de promouvoir l’accès à l’aide humanitaire pour la population de Gaza et de soutenir les efforts en faveur d’un cessez-le-feu.

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Selon ce que le site Internet de la présidence iranienne avait publié à l’époque, Raïssi, lors de son entretien téléphonique avec le pape, avait condamné la réponse militaire israélienne lancée après le 7 octobre, lorsque l’attaque prévue du Hamas avait fait 1 400 morts parmi les Israéliens et de nombreux autres pris en otages. Quelques jours plus tôt, le secrétaire aux Relations avec les États, Mgr Paul Gallagher, avait eu un entretien téléphonique avec le ministre iranien des Affaires étrangères pour souligner la nécessité d’éviter une expansion du conflit au Moyen-Orient et de parvenir à une paix durable dans toute la région.

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