Joe Biden a exhorté le Hamas à accepter un nouvel accord de paix qu’Israël a, selon lui, mis sur la table.
L’accord appelait à un cessez-le-feu permanent et au retrait israélien de Gaza en échange de la libération de tous les otages et de la reconstruction à long terme de l’enclave dévastée.
En réaction, le Hamas, le groupe militant palestinien, a publié vendredi soir un communiqué disant qu’il « considère positivement » le discours de Biden concernant « un cessez-le-feu permanent, le retrait des forces israéliennes de Gaza, la reconstruction et l’échange de prisonniers ».
La première phase du plan récemment annoncé par Biden était similaire à un plan négocié pendant des mois au Qatar et au Caire, mais qui a échoué en grande partie à cause d’un désaccord fondamental entre le Hamas en Israël sur la question de savoir si le cessez-le-feu serait permanent.
Bien que les termes du nouvel accord aient été établis par Biden, il l’a décrit à plusieurs reprises comme une proposition israélienne.
Cependant, il a clairement indiqué qu’il était conscient qu’il y aurait une résistance considérable de la part de la droite israélienne, y compris des membres d’extrême droite de la coalition gouvernementale.
Un communiqué publié par le bureau de Benjamin Netanyahu insiste sur le fait qu’Israël continuera à se battre jusqu’à ce que les objectifs du pays soient atteints, notamment « l’élimination des capacités militaires et de gouvernance du Hamas ».