Mirandola, le professeur lui donne une mauvaise note et il l’attrape par le cou : rapporte un élève

Il a attaqué un professeur en lui mettant les mains autour du cou. Nouvel épisode de violence à l’école : cette fois c’est arrivé à l’Institut Supérieur Galileo Galilei de Mirandola où lundi dernier pendant la récréation entre les cours, un élève de quatrième année, déjà âgé de 18 ans, a rejoint un de ses professeurs dans la cour et il l’a battu. Comme le rapporte la Gazzetta di Modena, la classe à laquelle appartient l’enfant a reçu une inscription dans le registre électronique et l’école a annoncé la plainte pour agression.

Insuffisance et précédent

Il semblerait que l’origine du geste sérieux de l’élève soit là une insuffisance reçue quelques jours plus tôt. Des agressions verbales et physiques qui semblent désormais être à l’ordre du jour. Là encore, un chèque semble avoir été à l’origine, il y a quelques mois, d’un insultes et bousculade d’un professeur du même institut d’une fille. Les épisodes de violence gratuite qui surviennent de temps à autre depuis un certain temps dans les écoles de Modène, comme dans celles de tout le pays, sont le signe d’un climat de plus en plus tendu dans les salles de classe.

«Nous avons besoin d’états généraux»

Pour les syndicats, il est temps d’aborder le problème, également au niveau national, par une discussion entre toutes les parties concernées. «L’école collectionne toutes les tensions qui se développent dans la société et dans la famille. Les gens ont de plus en plus peur de l’avenir et voici les conséquences. Nous devons intervenir rapidement, en impliquant toutes les parties prenantes. Nous avons besoin d’États généraux pour redéfinir le rôle de la communauté éducative, qui est fondamental pour la croissance des enfants”, a commenté Daniele Dieci, secrétaire de la CGIL de Modène.

Résoudre le problème

Antonietta Cozzo, secrétaire générale de la CISL Emilia Centrale, partage le même avis : « Des phénomènes de ce genre sont les démonstration d’inconfort et ils soulignent la rupture du pacte tacite entre enseignants et élèves et de cette alliance nécessaire à l’école. Les interventions ne doivent pas nécessairement être punitives mais des actions ciblées qui contribuent à l’épanouissement des plus jeunes, ciblées chaque jour par messages dangereux. Il serait souhaitable de bâtir un réseau d’expériences entre les écoles de toute la province qui ont traité des cas de violence dans les relations entre élèves et entre élèves et enseignants. Le problème de la violence existe, ne le nions pas mais affrontons-le avec toutes les agences éducatives de la région. »

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