les commandes du centre droit, le centre gauche suit

PORDÉNONE/UDINE – Le centre-droit doit prendre le dessus et apporter le remaniement final qui a commencé il y a au moins deux tours électoraux. Le centre-gauche cherche un retour qui lui manquait depuis au moins quinze ans et qui l’a conduit à être décidément en dessous. C’est tout le défi politique 114 communes du Frioul-Vénétie Julienne qui se rendra aux urnes demain, 8 juin et dimanche, parallèlement à la course aux élections européennes.

PETITES MUNICIPALITÉS
Il est peut-être vrai aussi que d’un point de vue politique, ce tour électoral ne comporte pas de capitales provinciales et a donc une valeur politique nettement moins forte, mais il est également vrai que ce sont des chiffres qui forment une masse dans le décompte des places fortes qui seront être l’apanage de la droite et de la gauche. Et c’est justement pour cela que l’enjeu devient important, du fait du poids spécifique qu’auront à terme les territoires par rapport à d’autres instances de deuxième et troisième niveaux, comme la consultation des maires pour la santé, les Régions, la capacité d’organiser eux-mêmes (politiquement bien sûr) pour ou contre la majorité régionale en cas de grands travaux ou de décisions à prendre. Bref, le vote de demain et de dimanche est important pour le territoire et même s’il est passé un peu inaperçu, les résultats sont attendus pour au moins trois raisons.

LA TENDANCE
La première raison politiquement intéressante est comprendre si la tendance à la hausse du centre-droit est terminée ou va se poursuivre. Le plus haut sommet, en ce qui concerne les municipalités, s’est produit lors des dernières élections régionales et si le maire De Toni d’Udine n’avait pas rompu le charme du centre-droit, aujourd’hui toutes les capitales seraient entre les mains d’un trio d’as. , Lega, Forza Italia et Fratelli d’Italia. Le deuxième aspect est cependant lié à la possibilité pour le centre-droit, en cas de victoire haut la main des municipalités, d’avoir entre ses mains la domination pratiquement incontestée des territoires régionaux, isolant ainsi (toujours politiquement) Udine et le une quinzaine de communes qui elles resteraient aux mains du Parti démocrate et du centre-gauche. Enfin et surtout, si au contraire le centre-gauche entamait un retour en force, en plus d’établir des règles différentes et moins accommodantes avec la majorité régionale, une nouvelle perspective s’ouvrirait pour les prochaines nominations dans les territoires, avec une perspective différente. aérien, en partant directement de Pordenone au cas où Alessandro Ciriani devrait se rendre à Bruxelles. Dans ce cas, en effet, la capitale du Frioul occidental devra se rendre aux urnes l’année prochaine, probablement en juin, avec de nombreuses autres inconnues pour le centre-droit.

LA CARTE ACTUELLE
Comme on le dit depuis au moins quinze ans (mais le décollage avait déjà commencé), le centre droit a grignoté plusieurs communes de centre gauche qui, au moins localement, avaient toujours brandi haut leur drapeau, notamment dans certaines zones spécifiques de la région. Il est également vrai que, notamment dans les petites municipalités, il est toujours difficile de déterminer si les candidats aux élections appartiennent à un pôle ou à un autre ; il arrive souvent que des représentants d’orientations politiques différentes figurent sur la même liste dans un pays. Quoi qu’il en soit, sur les 114 communes qui seront votées, au moins 63 sont gouvernées par des maires et des majorités qui, d’une manière ou d’une autre, se réfèrent au centre-droit. Le centre-gauche a cependant encore 38 communes entre ses mains, certainement la plus petite partie et – à une ou deux exceptions près – même la plus petite. Enfin, treize communes sont gouvernées par le commissaire régional ou par des majorités qui n’ont en réalité aucun lien avec aucun des deux pôles politiques.

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Le Gazzettino

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