Élections municipales 2024, les résultats définitifs : qui a gagné

Le centre-gauche s’impose à Cagliari et à Bergame dès le premier tour. Même à Pescara, ce tour a suffi à réélire le maire sortant de centre droit. Bari et Florence se qualifient plutôt pour le second tour, le centre-gauche ayant un fort avantage. Après les élections européennes, l’attention se tourne vers les élections municipales. En effet, le week-end du 8 et du 9 juin, des votes ont également eu lieu dans environ 3 700 communes italiennes (ainsi que pour les élections régionales dans le Piémont).

Dans le détail, les habitants de 3.698 communes se sont rendus aux urnes, dont 3.520 des régions de statut ordinaire, 114 du Frioul-Vénétie Julienne, 27 de Sardaigne et 37 de Sicile. Il y a 28 municipalités provinciales qui votent.

L’équilibre entre centre-gauche et centre-droit : les résultats des communes

A Bergame, après 10 ans d’administration de Giorgio Gori, la ville est restée aux mains du centre-gauche grâce à l’élection de la nouvelle maire Elena Carnevali, 59 ans, ancienne députée du Parti démocrate. Dans les autres villes : Massimo Mezzetti (centre-gauche) est élu maire de Modène, Marco Massari (centre-gauche) est maire de Reggio Emilia ; à Cesena, Enzo Lattuca a été réélu. Il s’agissait toutes de municipalités déjà dirigées par le centre-gauche.

A Ferrare, le maire sortant, Alan Fabbri, soutenu par le centre-droit, est reconfirmé, battant l’avocat Fabio Anselmo, avocat dans l’affaire Cucchi. A Forlì le sortant Gian Luca Zattini (centre-droit) tend (pour un temps très court) à être reconfirmé, suivi de près par le challenger Graziano Rinaldini (centre-gauche). Andrea Biancani (centre-gauche) a reconfirmé à Pesaro.

Fratelli d’Italia a été en revanche le premier parti avec 33,77% à Stazzema (province de Lucques), sur le territoire de laquelle se trouve le hameau de Sant’Anna, théâtre du massacre nazi-fasciste du 12 août 1944 et a d’excellents résultats dans la province de Grosseto : à Capalbio il dépasse 40%. Predappio, la ville natale de Mussolini, reste au centre-droit.

En Toscane, ils détiennent les bastions du centre-gauche comme Livourne et Prato. Pesaro confirme également l’administration de centre-gauche. Enfin, Ascoli confirme le maire sortant de centre droit.

Cagliari, Massimo Zedda bat Alessandra Zedda

Cagliari revient au centre-gauche. Dans la capitale sarde, le maire sortant Paolo Truzzu est évincé par Massimo Zedda, soutenu par Camp Largo et déjà maire de Cagliari. Zedda, le rival de Massimo, également un Zedda mais nommé Alessandra, visait à maintenir la ville sur la droite mais échoua.

Selon les données du ministère de l’Intérieur (41 sections sur 173 examinées), Massimo Zedda est en tête avec 60,08% tandis qu’Alessandra Zedda est bloquée à 34,67%. Giuseppe Farris, soutenu par une liste civique, est à 3,35% et Emanuela Corda (Alternativa) à 0,98%. L’élection de Massimo Zedda a peut-être été influencée par la victoire d’Alessandra Todde (M5S), la première femme présidente de l’histoire de la Sardaigne.

Ceux en jeu et les communes qui iront aux urnes

Contestation du dernier vote à Pérouse, avec un centre-gauche et un centre-droit à égalité à 48 pour cent. À Bari et Florence, parmi les communes les plus attendues, il y aura un second tour, ainsi qu’à Crémone.

A Florence, Sara Funaro, 48 ans, candidate de centre-gauche et conseillère sortante, a obtenu plus de voix que l’historienne de l’art allemande et ancienne directrice des Offices, Eike Schmidt, qui n’a pas fait la percée espérée. Cependant, le match pour élire le successeur de Dario Nardella se jouera dans deux semaines. Une bonne partie du soutien à Funaro a été retirée par la candidate IV, Stefania Saccardi, arrivée troisième mais qui, selon toute vraisemblance, verra désormais ses voix se diriger vers Funaro.

Du bulletin de vote déjà rempli aux scrutateurs « saisis » : la plus étrange des nouvelles sur les élections

Nous revenons également aux scrutins pour les barrages à Caltanissetta, Campobasso (ils étaient dirigés par une administration M5S, maintenant le centre-droit a l’avantage) et Potenza. Face à face à Pérouse gouvernée de 2019 à aujourd’hui par le centre-droit avec Andrea Romizi (FI). Vittoria Ferdinandi, psychologue de 37 ans, soutenue par une très large coalition allant du Parti démocrate à l’Action, a failli conquérir la ville qui depuis l’après-guerre et jusqu’il y a 10 ans avait toujours été gouvernée par la gauche. Dans 15 jours, elle devra affronter sa rivale Margherita Scoccia (FdI).

Le deuxième tour de scrutin pour l’élection directe du maire, qui concerne les communes de plus de 15 mille habitants, aura lieu le dimanche 23 et le lundi 24 juin : les bureaux de vote seront ouverts de 7h00 à 23h00 le dimanche et de 7h à 15h le lundi.

La Ligue perd le « fief » de Pontida

Entre les deux plaideurs, le troisième jouit: le jeune candidat civique Davide Cantù est le nouveau maire de Pontida, la commune de la région de Bergame, destination du pèlerinage de la Ligue du Nord, qui pour ces élections est devenue le théâtre d’un affrontement fratricide entre les La Ligue du Nord et ceux qui l’ont quittée. Cantù, candidat de la liste « Vivons ensemble Pontida », a obtenu 52,71% des voix. Le maire sortant et candidat de la Ligue, Pierguido Vanalli, s’est arrêté à 32,3% ; tandis que la candidate du Parti populaire du Nord-Grand Nord, Francesca Losi, a recueilli 15% des voix.

Sardaigne, 5 maires candidats uniques élus

En Sardaigne, au début du dépouillement, 5 maires sur 27 communes étaient déjà élus : ils étaient les seuls candidats. Trois d’entre eux sont maires sortants et deux ont repris le port de l’écharpe tricolore après des expériences passées. Leur seul adversaire était le seuil de participation de 40 % et tous les cinq y sont parvenus.

Le conseiller régional du budget de la Commune de Solinas est à nouveau maire de Golfo Aranci (Sassari), qu’il avait déjà dirigé pendant deux mandats. L’ancien maire Quirico Meloni est également de retour en selle à Villanova Monteleone (Sassari). Il y a trois maires sortants qui, en tant que candidats solos, sont confirmés à la tête de leur communauté : Alessio Seoni à Vilagrande Strisaili (Nuoro), Francesco Carta à Ortueri (Nuoro) et Leo Talloru à Serrenti (Sardaigne du Sud).

Les régionales du Piémont: Cirio à nouveau avec un record

Alberto Cirio, gouverneur sortant du Piémont et candidat du centre-droit, obtient la reconfirmation de la Région à une large majorité, en retard de près de 20 points avec 56% des préférences au scrutin encore en cours Gianna Pentenero (33%), soutenue par le centre-gauche. Cirio devient ainsi le premier gouverneur à faire un rappel depuis 25 ans.

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