Corruption en Ligurie, autres enquêtes : en attente de la décision de révoquer l’assignation à résidence de Toti

Corruption en Ligurie, autres enquêtes : en attente de la décision de révoquer l’assignation à résidence de Toti
Corruption en Ligurie, autres enquêtes : en attente de la décision de révoquer l’assignation à résidence de Toti

Ligurie. Les enquêtes du parquet de Gênes sur les allégations de corruption qui ont conduit le 7 mai à l’arrestation du gouverneur Giovanni Toti (toujours assigné à résidence), de l’ancien président du port Paolo Emilio Signorini, d’Aldo Spinelli et de Matteo Cozzani seront fermé après l’été. C’est ce qui ressort du parquet de Gênes qui reprendra les interrogatoires demain, mercredi 12 juin, après hier l’ancien procureur Francesco Cozzi (pour la consultation verbale de 15 mille euros à Aldo Spinelli) et le PDG d’Autostrade Roberto Tomasi (pour la tombe de la descente Concenter).

Dans les prochaines heures, devrait être entendu le propriétaire et fondateur du MSC Gianluigi Aponte, qui a d’abord menacé Spinelli de le dénoncer puis, selon l’hypothèse des enquêteurs, est parvenu à un accord avec son « rival » sur le partage des quais portuaires. .

Justement, la nécessité d’entendre plusieurs témoins (dont le maire de Gênes Marco Bucci) ainsi que l’analyse laborieuse des appareils (ordinateurs et téléphones) saisis des suspects ne permettent pas aux procureurs de clôturer les enquêtes avant la fin de l’été.

Et c’est précisément le fait que l’activité d’enquête bat son plein est l’une des raisons qui a probablement poussé les procureurs à donner un avis négatif à la demande présentée par l’avocat Stefano Savi de révoquer l’assignation à résidence du gouverneur Toti.

Hier, l’avocat a expliqué dans un communiqué que “la célébration du tour électoral dépasse l’un des motifs invoqués pour justifier la mesure conservatoire”. Les prochaines consultations électorales en Ligurie auront donc lieu dans environ un an et demi et porteront sur le renouvellement du conseil régional mais, « si l’on prend ce futur engagement politique comme référence – précise Savi -, il apparaît clair que la suspension de la fonction de gouverneur liée à la mesure conservatoire serait qualifiée de véritable déchéance, non prévue par la loi”. Mais pour les procureurs, outre le risque de répétition du crime, il pourrait également y avoir un risque de pollution des preuves pour l’instant, jusqu’à ce que toute la phase d’enquête soit terminée. Officiellement, le parquet n’a toutefois pas fait savoir quel avis avait été transmis au juge d’instruction qui a jusqu’au vendredi 14 pour décider d’accepter ou de rejeter la demande.

Par ailleurs, la Cour de révision a fixé au 28 juin l’appel demandé par l’avocat de Signorini, Enrico Scopesi, qui avait demandé au juge d’atténuer la mesure conservatoire. Signorini – on s’en souvient – est le seul parmi les suspects à avoir fini en prison et il est toujours incarcéré à la prison de Marassi.

Et sur l’éventuel avis négatif sur la révocation de l’assignation à résidence du président Toti, divulgué dans ces heures : “”Nous apprenons une fois de plus par la presse ce qui semble être la pensée du procureur sur un acte concernant l’enquête. Et en particulier nous ne pouvons pas accepter l’interprétation, lue et attribuée au parquet, qui subordonnerait la révocation de l’assignation à résidence du président Toti à sa démission. Une démarche qui, ainsi proposée, serait encore plus surprenante que le fait que les procureurs puissent être enclins à exprimer un avis négatif sur la demande” affirme la Liste Toti.

« Au-delà de la perplexité liée à cette étrange anticipation, nous restons très perplexes face à l’hypothèse selon laquelle selon les magistrats il y aurait la possibilité pour le gouverneur de répéter le crime. Nous avons également apprécié la forme de respect envers les magistrats, avec l’attente des élections européennes avant de présenter la demande. Le président n’a jamais hésité ni tenté de cacher des documents et tout type d’appareil utile aux enquêtes, sûr de la justesse de son comportement. Il nous semble que toutes ces considérations devraient conduire à l’acceptation de la demande, une fois surmontées toutes les craintes possibles que les enquêteurs pouvaient légitimement avoir jusqu’à présent”.

« C’est pourquoi nous espérons que les avant-premières de la presse ne représentent pas vraiment la position du parquet et que le président Toti puisse retourner travailler dans la région et qu’il puisse à nouveau diriger le conseil, aux côtés des bureaux, avec le vice-président. Piana qui fait un excellent travail, et avec nous tous.” Ainsi la Liste Toti, par rapport à l’hypothèse d’un éventuel avis négatif sur la révocation de l’assignation à résidence du Président Toti”, conclut le groupe majoritaire de la Région.

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