La défense de Louis demande une audition des preuves. Tests ADN reportés

La défense de Louis demande une audition des preuves. Tests ADN reportés
La défense de Louis demande une audition des preuves. Tests ADN reportés

Rimini, le 11 juin 2024 – C’était censé être le jour de la vérité. Aujourd’hui, au laboratoire de génétique médico-légale d’Ancône, puis demain au siège de la direction centrale de la police scientifique à Rome, les “investigations techniques irremplaçables” auraient dû être menées sur les échantillons biologiques de Pierina Paganelli et le 15 des découvertes – dont certaines proviennent de la scène du crime – isolées par les enquêteurs. Cependant, les tests ne seront pas effectués et ont été, du moins pour le moment, suspendus par le parquet de Rimini. Il s’agit d’un nouveau rebondissement dans l’enquête qui tourne autour du crime de l’ancienne infirmière de 78 ans, massacrée de 29 coups de couteau le 3 octobre dernier via Del Ciclamino.

Mystère, torsion. La défense de Louis demande une audition des preuves. Tests ADN reportés. Louis Dassilva devant le commissariat (photo Migliorini)

Hier matin, la piscine défensive qui assiste le seul suspect, le métallurgiste sénégalais de 34 ans Louis Dassilva, voisin de la victime, a présenté une réserve de preuve incident. Le procureur Daniele Paci a donc ordonné la suspension des examens prévus à Ancône et à Rome dans l’attente de l’affectation du consultant désigné par le juge d’instruction. En substance, le tiers juge garantira que les analyses de laboratoire sont réalisées de manière objective dans le respect des parties. La défense de Dassilva, représentée par l’avocat Riario Fabbri et la criminologue Roberta Bruzzone, aura désormais dix jours pour formaliser la demande d’audition des preuves qui devra ensuite être acceptée ou non par le juge des investigations préliminaires. La défense de Dassilva a également officialisé la nomination de sa consultante : la généticienne Marina Baldi.

L’inscription du nom de Louis dans le registre des suspects, elle a servi précisément à la réalisation de ce que l’on définit comme des “enquêtes techniques non répétables”, potentiellement décisives pour la solution du délit. Convoqué au commissariat jeudi dernier, l’homme de 34 ans a subi un prélèvement « buccal » pour un prélèvement ADN. Aujourd’hui, à Ancône, une enquête aurait dû être menée par la médecin légiste Loredana Buscemi, qui s’est déjà occupée de l’autopsie du corps de Pierina : Buscemi aurait notamment dû procéder à une analyse du matériel acquis avec le prélèvement vaginal et Le rectal de Paganelli. Le deuxième bilan aurait plutôt dû porter sur une quinzaine de trouvailles mises à disposition par la brigade volante. Parmi ceux-ci, se distingue notamment l’anse du sac Liujo appartenant à la victime, sur lequel la police scientifique de Rimini, dans la matinée du 4 octobre 2023, avait isolé une “trace présumée de sang”. La jupe et un sous-vêtement du retraité tué de 29 coups de couteau étaient également sous la loupe des enquêteurs. On examinera ensuite quelques fragments d’empreintes digitales provenant des murs de la cage d’escalier menant aux étages supérieurs de la copropriété située au numéro 33 de la Via Del Ciclamino, où l’assassin – dans la soirée du 3 octobre dernier – devait attendre le retour de Pierina.

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