pic de gaz nocifs atteint 5 ans avant la date prévue

pic de gaz nocifs atteint 5 ans avant la date prévue
pic de gaz nocifs atteint 5 ans avant la date prévue
Photo par Gerd Altmann de Pixabay

Le trou dans la couche d’ozone devrait se combler complètement vers 2060

La concentration de gaz responsables du trou dans la couche d’ozone a culminé en 2021, 5 ans avant la date prévue. Les efforts internationaux de lutte contre les hydrochlorofluorocarbures (HCFC) et les chlorofluorocarbures (CFC) donnent des résultats meilleurs et plus rapides que prévu. Même si la baisse enregistrée entre 2021 et 2023 n’était que de 1 %, il suffit d’affirmer que nous avons inversé la tendance.

« Sans le Protocole de Montréal, ce succès n’aurait pas été possible. Il s’agit donc d’un soutien retentissant aux engagements multilatéraux visant à lutter contre l’appauvrissement de la couche d’ozone stratosphérique, avec des avantages supplémentaires dans la lutte contre le changement climatique induit par l’homme. »il commente Luc Westernpremière signature d’une étude publiée le Changement climatique.

Le Protocole de Montréal de 1987 a établi une voie mondiale pour l’élimination progressive des CFC, qui a été achevée en 2010, et des HCFC. Pour ces derniers, la production diminue progressivement à l’échelle mondiale et devrait être totalement éliminée d’ici 2040. Les défauts ne manquent pas. Certaines études ont enregistré une augmentation anormale des concentrations de certains CFC entre 2010 et 2020, alors même qu’aucun d’entre eux – en théorie – n’a plus d’usage industriel. Mais ce sont des précurseurs utilisés dans la production de gaz HFC, qui ont remplacé ceux nocifs pour la couche d’ozone.

La trajectoire future du trou dans la couche d’ozone

L’étude a calculé que le forçage radiatif moyen des gaz appauvrissant la couche d’ozone a culminé en 2021 à 61,75 ± 0,056 mW/m2, puis a diminué à 61,67 ± 0,058 mW/m2 l’année suivante et à 61,28 ± 0,069 mW/m2 en 2023.

Quelle sera la trajectoire future ? Le déclin ne sera pas rapide, émettent l’hypothèse des auteurs de l’étude, étant donné que la réglementation internationale ne s’attaque qu’à la production et à la consommation de HCFC, mais pas à leurs émissions dans l’atmosphère. Les fuites d’hydrochlorofluorocarbures provenant des équipements et des mousses continueront d’alimenter leurs concentrations dans l’atmosphère.

Néanmoins, le trou dans la couche d’ozone se referme. L’évaluation scientifique la plus récente du PNUE et de l’OMM sur le sujet estime que les mesures envisagées par le Protocole de Montréal permettront de remettre la couche d’ozone sur la voie du rétablissement dès 2035 pour l’Arctique et l’hémisphère Nord, en 2050 pour l’hémisphère Sud, et d’ici 2060 pour l’Antarctique.

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