La Commission européenne préparera une feuille de route au nom des pays membres pour réduire définitivement les approvisionnements en gaz russe. Ce matin, un petit-déjeuner de travail informel a eu lieu entre les ambassadeurs des pays de l’UE et la Commission pour créer le groupe de haut niveau promu par l’Allemagne et la République tchèque lors de la dernière réunion du Conseil Énergie fin mai.
D’après ce que nous comprenons, les ambassadeurs de l’UE sont d’accord sur l’objectif commun, mais des discussions plus approfondies seront nécessaires sur la structure et les méthodes exactes. Les États membres ont indiqué que la création d’un tel groupe devrait être politique plutôt qu’institutionnelle et que la directrice générale de la DG Énergie, Ditte Juul-Jorgensen, au nom de la Commission européenne, accepterait la tâche d’élaborer une feuille de route pour atteindre l’objectif commun.
Environ 14 milliards de mètres cubes de gaz russe arrivent encore sur le continent via l’Ukraine, qui, après le sabotage du gazoduc russe Nord Stream, reste la seule voie de transit terrestre du gaz russe vers l’Europe. À la fin de l’année, le contrat trilatéral qui relie Bruxelles à Moscou via Kiev expirera et c’est pour cela que les deux délégations ont encouragé le groupe à anticiper les temps et à étudier les actions à entreprendre pour éliminer définitivement la dépendance énergétique du Kremlin.
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