Antimafia, Centi : « Le rapport Dia confirme un tableau inquiétant pour la Ligurie »

Antimafia, Centi : « Le rapport Dia confirme un tableau inquiétant pour la Ligurie »
Antimafia, Centi : « Le rapport Dia confirme un tableau inquiétant pour la Ligurie »

Gênes. “Rapport de Dia sur l’organisation de la ‘ndrangheta en Ligurie et sur la présence d’autres groupes criminels organisés dans notre région, cela confirme le tableau qui s’était déjà dégagé de l’activité de la Commission régionale anti-mafia ces dernières années, que j’ai l’honneur de présider. Le fait qu’en présence connue du ‘ndragheta projections individuelles de camorra, mafia sicilienne et associations étrangères d’origine africaine, sud-américaine ou d’Europe de l’Estdoit nous servir d’avertissement pour ne jamais baisser la garde et ne pas sous-estimer les situations « opaques » de quelque nature que ce soit ».

C’est le commentaire du président de la Commission régionale anti-mafia de Ligurie, Roberto Centi, au rapport du premier semestre 2023 de la Direction des enquêtes anti-mafia de Ligurie.

« Dans le dernier rapport Dia, la Ligurie est définie comme l’un macro-zone criminelle soumise au contrôle des gangs calabrais de ‘ndragheta qui s’y sont installésune définition qui traduit clairement l’image de notre région : une terre où la ‘Ndrangheta n’est pas infiltrée mais est enracinée, organisée et structurée – souligne Des centaines –. Je voudrais également vous rappeler que dans les locaux de Gênes, Lavagna et Vintimille, il y a eu récemment un examen judiciaire d’une nouvelle implantation opérationnelle significative de la ‘ndrangheta à Bordighera”.

En ce qui concerne la présence d’autres groupes criminels organisés, italiens et étrangers, pour Roberto Centi, le dernier rapport de Dia dresse un tableau à la fois clair et inquiétant. «La Direction des enquêtes antimafia a souligné sa présence en Ligurie projections extra-régionales individuelles de la Camorra et de la mafia sicilienne, des infiltrations non organisées en associations structurées, mais qui n’en sont pas moins dangereuses – souligne Centi -. Je pense aux récentes arrestations du patron de la Cosa Nostra à Gênes Pasquale Bonavota et le « roi des surgelés » Salvatore Vetrano, aux enquêtes encore en cours dans la région qui émettent l’hypothèse du délit d’échange de votes avec le clan Cammarata de Riesi ou au cas du bar Libeccio de Gênes Pegli, imputable à Angelo Russo, actuellement détenu et protagoniste d’un réseau de trafic de drogue basé à Naples”.

« Dans le rapport Dia – ajoute Centi – l’attention est également portée aux associations criminelles étrangères qui opèrent principalement dans le trafic et la vente de drogue. En particulier, il est souligné comment des synergies opérationnelles sont apparues entre la criminalité organisée albanaise, la « ndragheta et la criminalité indigène ».

« Pour tous ces faits et pour le tableau qui s’est dégagé du rapport de Dia – conclut Roberto Centi – je tiens à souligner l’importance de l’activité de Dia Commission Régionale Anti-Mafia, dont je me souviens n’a pas de pouvoirs d’enquête mais a un rôle central dans le contrôle des associations et des sujets intéressés par les phénomènes mafieux et surtout dans la diffusion d’une culture anti-mafia, à partir des écoles, pour créer chez tous les citoyens ligures les anticorps nécessaires pour reconnaître et combattre tout type de phénomène lié au crime organisé. En tant que Commission Anti-Mafia, nous sommes également fiers d’être parvenus à une loi partagée avec le conseil sur les biens confisqués qui nous permettra d’allouer 600 mille euros chaque année aux 41 municipalités intéressées par la reconversion des biens confisqués sur leur territoire : à partir du 2 septembre. tous les organismes intéressés pourront bénéficier de ces fonds. Un pas supplémentaire, symbolique mais en même temps concret, pour lutter contre les mafias dans notre région”.

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