Actualités thématiques – Encore de la poussière saharienne sur la Ligurie

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Entre hier et aujourd’hui 19 et 20 juin 2024, un autre transport important de sable saharien a touché le nord de l’Italie. Ce phénomène de plus en plus fréquent attire l’attention avant tout pour son impact visible sur le territoire.

Cependant, toutes les poudres ne sont pas identiques. Contrairement à ce qui s’est passé à Pâques, où des records historiques de PM10 ont été enregistrés en Ligurie, le phénomène de ces heures a des dimensions supérieures à 10 micromètres et était plus évident sur des surfaces telles que les voitures, les balcons et les routes, plutôt que sur les instruments de surveillance des PM10 et PM2,5

L’événement

Le vent venant du Sahara a transporté des quantités massives de sable à travers la Méditerranée jusqu’à notre pays. Cet événement a été prédit par différents modèles et, notamment au sein du programme Copernicus, par le système de modélisation et de prévision des poussières d’aérosols à l’échelle mondiale, comme le montre l’image ci-dessous.

Sable saharien 1

Figure 1 : Image satellite mettant en évidence la charge massive de poussières sahariennes dans le nord de l’Italie (source : Copernicus CAMS).

Impacts sur le territoire

Les unités de contrôle de la qualité de l’air d’Arpal l’ont souligné augmentation progressive des valeurs moyennes horaires et quotidiennes des PM10 sur le territoire ligure mais sans dépassant la valeur limite journalière moyenne de 50 mg/m3 pour PM10 pour hier, 19 juin 2024.

Sable saharien 2

Figure 2 : Valeurs moyennes quotidiennes de concentration de PM10 détectées dans la région.

Les concentrations horaires moyennes de PM10 les plus élevées enregistrées sont un San Remo Battisti à 06h00 avec 119 mg/m3 le 20 juin, tandis que dans la région de Savone, l’événement transfrontalier est moins évident malgré la présence visuelle de la poussière du désert sur les voitures, les balcons et les routes.

Sable saharien 3

Figure 3 : Valeurs horaires moyennes de concentration de PM10 détectées par les cabanes Arpal de la Région hier et aujourd’hui. Celui en vert foncé est Sanremo Battisti.

Comme le montre la figure 4, les concentrations de PTS (Total Suspended Particulate Matter) sont plus élevées dans la Via Bari et Molassana (Gênes). En effet, il convient de noter que ces stations sont équipées d’instruments capables de mesurer des particules jusqu’à environ 35 micromètres de diamètre, par rapport aux 10 micromètres du PM10, confirmant la plus grande coupe dimensionnelle de la poussière déposée par rapport aux particules en suspension. et notamment les PM10 et PM2,5. Par conséquent, le phénomène était plus évident dans le dépôt de poussière sur des surfaces telles que : les voitures, les balcons et les routes.

Sable saharien 4

Figure 4 : valeurs PTS hier et aujourd’hui à Gênes.

Mesures LIDAR

Arpal a également surveillé ce passage de poussière du désert à l’aide du Lidar (détection et télémétrie de la lumière) situé au siège social de Via Bombrini, à Gênes. Comme on peut le voir sur l’image ci-dessous, il est possible d’avoir des informations partielles, car en raison du dépôt sec de poussière pendant l’intervalle de temps affecté par l’événement, le détecteur était partiellement protégé, rendant certaines données peu fiables – https://www .arpal.liguria.it/tematiche/aria/monitoraggio-e-inquinanti.html#lidar.

Sable saharien 5

Figure 5 : Dépôt de sable saharien sur l’écran Lidar (Source : Arpal).

Enfin, il semble qu’au cours des dernières heures, caractérisées par des précipitations, les concentrations subissent une diminution progressive des valeurs.

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