“Neige et changement climatique : quelle énergie pour demain ?”, une réflexion sur la transition verte et les impacts des actions humaines sur l’environnement

“Neige et changement climatique : quelle énergie pour demain ?”, une réflexion sur la transition verte et les impacts des actions humaines sur l’environnement
“Neige et changement climatique : quelle énergie pour demain ?”, une réflexion sur la transition verte et les impacts des actions humaines sur l’environnement

BELLUNO. Cela s’est produit ces derniers jours à Maison des Moniteurs de Skià Borgo Pra di Bellunola deuxième conférence de la revue »Mots de neige» qui depuis mai dernier est un événement fixe tous les troisièmes mercredis du mois, hors août, dans le but de créer des moments de réflexion et de formation sur des sujets plus ou moins liés au monde du ski et de la neige.

« Neige et changement climatique : quelles énergies pour notre avenir ? le titre de la conférence à laquelle le professeur était conférencier Massimo Masi et l’ingénieur Piero Danieli de l’Université de Padoue expliquent, d’abord de manière plus technique puis plus pratique, ce qu’est l’énergie et quel usage l’humanité en fait hier et aujourd’hui.

Le professeur Masi, partant du postulat qu’aujourd’hui “il est très à la mode de parler de l’environnement et de ce qu’il faut et ne doit pas faire et qu’en fin de compte il faut s’occuper des chiffres”, a donné un aperçu de l’être humain, soulignant que dans la civilisation des cavernes, l’homme ne vivait que de chasse et de cueillette”consommant» peu d’énergie et dilué pendant longtemps mais au fil des millénaires et des siècles, l’homme s’est alors consacré au pastoralisme, à l’élevage, à l’agriculture, commençant à produire davantage, se consacrant à d’autres activités, au-delà de la survie, et consommant donc plus d’énergie dans des délais de plus en plus courts. Le tournant est venu avec le Révolution industriellele moment où l’homme a commencé à utiliser à grande échelle l’énergie fossile, entraînant une croissance démographique exponentielle au cours des 200 dernières années et rendant chaque individu dans les pays industrialisés de plus en plus gourmand en énergie, avec pour conséquence des émissions de CO2 élevées jamais enregistrées auparavant.

Le CO2 lui-même serait responsable de changement climatique et hausse des températures et en regardant les carottes prélevées pour voir la concentration de celui-ci dans les couches du sol, et en comparant la concentration avec les données de température, on a vu que les deux graphiques vont de pair, confirmant la corrélation entre le climat et les émissions.

L’énergie consommée par la population par rapport aux ressources de la planète est en revanche calculée par des organismes qui identifient chaque année lesjour de dépassement qui indique la date de l’année à laquelle un pays manque théoriquement des ressources disponibles pour cette année-là. De manière générale, on estime aujourd’hui qu’il faudrait presque autant de terres pour le mode de vie de la population mondiale.

Ayant posé toutes ces prémisses, nous avons regardé comment les différentes ressources disponibles, à poids égal, donnent un rendement énergétique et nous avons vu que, par exemple, pour une unité de mesure de MJ par kilo on extrait du soleil un 0, 2 MJ par kilo tandis que du diesel 42 MJ par kilo et du gaz 48 MJ par kilo, ce qui signifie que si vous prenez une voiture qui doit parcourir 100 kilomètres, vous aurez besoin de 5 litres de carburant ou de 500 mètres carrés de panneaux photovoltaïques pour la recharger.

L’ingénieur Danieli a ainsi justifié le fait que le col photovoltaïque il n’est pas possible de créer des systèmes centralisés mais il faut exploiter les toits des maisons de manière capillaire pour rendre cette technologie utile même si 90% de l’énergie consommée en général provient encore de combustibles fossiles et que le photovoltaïque ne pourra jamais remplacer un tel pourcentage élevé également en raison du problème de donner des pics d’énergie en milieu de journée et d’aller à zéro en l’absence de soleil, obligeant l’ajout de systèmes de stockage.

De tout cela naît la réflexion que si nous voulons faire une transition énergétique, nous devons le faire en nous appliquant consommer moins d’énergie plutôt que de chercher des détournements sur la façon de la produire en changeant leur mode de vie avec des bonnes pratiques apparemment insignifiantes mais qui peuvent faire la différence : si l’on prend une hypothétique ville de 800 habitants et que tout le monde abandonne chaque jour les scooters électriques et se déplace à pied, ils divisent par deux leur temps sur les réseaux sociaux et les chaînes de divertissement et consomment Avec de l’eau du robinet au lieu de l’eau en bouteille, en un an, il serait possible de donner de l’énergie à 260 personnes supplémentaires. La conclusion de la réunion a donc été qu’une transition réaliste combine le développement des énergies renouvelables avec une vie plus consciente de la part de chaque individu.

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