Intelligence artificielle : accord Cafc-Université d’Udine pour un super centre de calcul avec énergie propre et renouvelable – Il Pais

Il sera construit dans la “Centrale hydroélectrique d’Ancône” à proximité du centre scientifique

Premier objectif : deux projets pour le diagnostic des maladies rares financés par la Région Fvg

Udine, le 21 juin 2024 – Cafcle plus grand gestionnaire régional du service intégré de l’eau, accomplira uninfrastructure technologique dans le «Centrale hydroélectrique d’Ancône»à Udine, qui lui appartient, qu’il hébergera et alimentera avec une énergie propre et renouvelable une nouvelle super calculatrice de laUniversité du Frioul dédié à l’intelligence artificielle. La centrale électrique est située proche de pôle scientifique de l’Université, via delle Scienze, et utilise l’eau du canal voisin de Ledra pour produire de l’électricité. Le centre informatique innovant, unique en son genre dans le Frioul-Vénétie Julienne, sera prêt dans environ trois mois. Elle sera au service de la recherche scientifique, du système de production, mais aussi des organismes publics locaux. Il sera notamment employé dans deux projets sur l’application de techniques avancées apprentissage automatique pour faciliter le diagnostic des maladies rares, financé par la Région Frioul-Vénétie Julienne. L’Université d’Udine, l’Autorité sanitaire universitaire centrale du Frioul (Asufc), le Parc scientifique régional et l’École supérieure internationale d’études avancées (Sissa) travailleront sur les deux projets de recherche. Le super ordinateur a une valeur d’environ un million 200 mille euros et a été acheté par l’Université du Frioul grâce au financement régional des deux projets. Le groupe de recherche qui le gérera est coordonné par Gian-Luca Forestiprofesseur d’informatique au Département des sciences mathématiques, informatives et physiques.

L’accord qui établit la collaboration entre le CAFC et l’Université d’Udine pour créer le centre informatique a été présenté aujourd’hui au Palais Antonini-Maseri, siège du rectorat. Il a été signé par le président du CAFC, Salvatore Benignoet le recteur, Roberto Pinton. Interviennent également le directeur général de l’Entreprise universitaire centrale de santé du Frioul (ASufc), Denis Caporale; et les professeurs Gian-Luca Foresticoordonnateur scientifique du plan stratégique interministériel sur l’intelligence artificielle, e Daniele Goiprofesseur de génie environnemental et personne-ressource pour les relations avec le CAFC.

La centrale hydroélectrique d’Ancône

L’accord
Le CAFC hébergera le supercalculateur en prêt gratuit, avec un contrat de six ans renouvelable. L’Université contribuera à hauteur d’environ 30 pour cent aux coûts d’infrastructure de la centrale électrique. Le coût annuel estimé de l’électricité fournie s’élèvera à un peu plus de 33 mille euros.

Les avantages
La disponibilité d’une énergie « verte », constante et suffisante pour alimenter le serveur d’intelligence artificielle et la proximité des laboratoires du centre scientifique en font la solution optimale pour l’Université. De plus, le coût de l’électricité fournie aura un prix par kilowattheure inférieur de 40 pour cent au prix du marché grâce à l’absence de frais de système. Enfin, la sécurité de l’approvisionnement énergétique : en cas d’absence de production d’énergie hydroélectrique, par exemple en raison de coupures d’eau temporaires dans le canal de Ledra, l’approvisionnement sera toujours garanti par le réseau électrique du distributeur local. De son côté, le CAFC pourra compter sur la collaboration de l’Université du Frioul pour ses projets sur l’intelligence artificielle.

Plan de la centrale avec localisation de l’infrastructure dédiée au centre informatique

Applications : recherche, système de production, organismes publics
Dans un premier temps, la plateforme sera dédiée aux deux études de recherche sur le diagnostic des maladies rares. Les projets sont coordonnés par le professeur Maurizio Scarpa, de l’Autorité sanitaire universitaire centrale du Frioul (Asufc) et, pour l’Université du Frioul, par Gian Luca Foresti.
Le premier concerne « l’accompagnement au diagnostic des maladies rares grâce à l’intelligence artificielle ». Grâce à l’application de technologies numériques avancées et à l’analyse de rapports textuels, nous cherchons à utiliser des techniques spécifiques d’intelligence artificielle pour le diagnostic des maladies rares. Le second porte sur « l’évaluation automatique des images de diagnostic grâce à l’intelligence artificielle ». Les opérateurs dans le domaine du diagnostic des maladies rares utiliseront le super calculateur pour traiter, identifier et classer toute anomalie ou lésion grâce à l’évaluation automatique des données et des images de diagnostic.
«Pour y parvenir – explique le professeur Les forêts – nous avons besoin de systèmes informatiques capables de traiter de grandes quantités de données et en même temps d’effectuer des calculs convolutifs complexes, dont le fonctionnement est lié à l’utilisation intensive de nombreuses unités de traitement graphique intégrées.
L’Université d’Udine développe également un projet interministériel sur l’intelligence artificielle. L’objectif est de renforcer et valoriser les collaborations multidisciplinaires, d’encourager les collaborations entre la recherche scientifique et l’industrie et de permettre aux jeunes chercheurs, étudiants diplômés et enseignants de relever les défis posés par l’intelligence artificielle.

La structure technologique
Située à l’intérieur de la centrale électrique d’Ancône, la structure du superordinateur mesurera environ 4 mètres de large, 5,5 mètres de long et 2,7 mètres de haut. Il sera équipé d’un accès indépendant et d’un système de climatisation indépendant.

De gauche à droite : Gian Luca Foresti, Salvatore Benigno, Roberto Pinton, Denis Caporale, Daniele Goi

LES PROTAGONISTES

«Merci au CAFC et à la Région Frioul-Vénétie Julienne – a-t-il expliqué Roberto Pinton – l’Université d’Udine créera une nouvelle structure de recherche sophistiquée et avant-gardiste, dont la pièce maîtresse sera un super calculateur alimenté par des énergies renouvelables. Cet accord est un modèle de synergie entre différents acteurs fondamentaux de la société, dont l’effort commun est au service des enseignants, des étudiants et du système de production local et, dans ce cas, avec des répercussions importantes sur la protection de la santé humaine”, a conclu le recteur.

«Du besoin exprimé par l’Université d’Udine de vouloir créer un nouveau centre de calcul pour l’intelligence artificielle, le CAFC – a déclaré le président Salvatore Benigno – a immédiatement identifié l’usine « Centrale Ancona » comme le site idéal. Ce système est en effet capable de fournir une quantité constante d’énergie provenant de sources renouvelables, suffisante pour alimenter le centre informatique, offrant également – souligne Bénin – un coût inférieur aux prix du marché.

« De là est née la collaboration entre le CAFC et l’Université sanctionnée par un accord qui définit les modalités de construction et de gestion du nouveau centre de calcul pour l’utilisation de l’énergie verte produite par le CAFC. Ceci – seconde Bénin – représente un exemple concret de collaboration efficace entre des acteurs territoriaux à la fois engagés dans le domaine de la durabilité environnementale et avec une attention particulière à la création de valeur pour le territoire. Grâce à ce partenariat, notre entreprise – a-t-il souligné Bénin – pourra également profiter des nouvelles opportunités d’application introduites par l’intelligence artificielle dans le domaine des services intégrés de l’eau, en améliorant l’efficacité et la durabilité de ses services”.

Le directeur général de l’ASufc, Denis Caporale, a souligné «l’importance de l’accord car – a-t-il dit – il consolide notre collaboration continue, stable et durable avec l’Université d’Udine et d’autres organismes locaux. Avec le CAFC il y a aussi un partage territorial puisque nous couvrons tous les deux le même territoire avec nos activités qui comprend 134 Communes. Le projet avec intelligence artificielle, qui implique également Sissa et le Parc Scientifique de la Zone, est le pari de l’avenir. Ce partenariat, qui s’appuie sur le Centre Régional de Coordination des Maladies Rares de l’Asufc dirigé par le Professeur Maurizio Scarpa, apportera des résultats très importants pour l’ensemble du système de santé régional”

Pour le professeur Gian-Luca Foresti «cette collaboration pour la création et la maintenance conjointes d’une infrastructure informatique innovante et unique en Frioul-Vénétie Julienne pour les méthodes basées sur le machine Et l’apprentissage en profondeurpose les bases d’un modèle vertueux dans lequel le territoire et l’Université collaborent pour atteindre des objectifs scientifiques et de recherche de haut niveau qui apporteront des répercussions significatives sur le tissu productif, le monde économique, les réseaux de santé et le monde civil qui sont fondamentaux pour le développement durable et durable du territoire régional ».

Selon le professeur Daniel Goi, du Département Polytechnique d’Ingénierie et d’Architecture, « l’accord découle également d’une collaboration continue et de plusieurs décennies entre le CAFC et l’Université. C’est la première fois au niveau national qu’un centre informatique pour l’intelligence artificielle est alimenté par de l’énergie verte.

Photo d’aperçu : Salvatore Benigno et Roberto Pinton


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