le dernier des romantiques gagne – le blog d’Antonio Ruzzo

Monte Morello comme le Vieux Kwaremont…Alberto Bettiol s’en va, laisse derrière lui Lorenzo Rota Et Edoardo Zambanini et s’envole vers la ligne d’arrivée à Sesto Fiorentino pour remporter son premier titre italien. Il portera le maillot tricolore sur les routes du Tour de France qui partira dans quelques jours de la Piazza Michelangelo à Florence où a débuté aujourd’hui le championnat italien ce qui n’est qu’une coïncidence mais cela donne de l’espoir, bien réfléchir, fait ressortir la victoire encore plus du champion Ef qui est aujourd’hui, encore une fois de loin, l’Italien le plus fort des courses d’un jour. Bettiol il gagne comme lui seul peut gagner. Comme au Tour des Flandres, comme à Milan-Turin avec un “jab” qui ne permet pas de répliques, qui met en valeur sa course hors du peloton, qui est une marque pour le meilleur et pour le pire, qui fait partie de la classe des cyclistes courageux qui ne veut pas de regrets. “Il n’y a pas de secret”, explique-t-il dès son arrivée aux micros Eurosport- On mûrit, on vieillit et on apprend surtout de ses erreurs…”. C’est une vérité qui ne se discute pas et qui évoque aussi une déception qui est peut-être restée un ver. Mais le présent est un titre italien qui vaut plus qu’il ne vaut car c’est un point d’atterrissage pour un champion qui jusqu’à présent a récolté bien moins que ce que son talent le faisait espérer et un point de départ qui, avec le Tour autour Le virage, autorise un rêve tricolore pendant quelques étapes. Pas seulement. Gagner sur les routes de Alfredo Martini, à la mémoire duquel le championnat général a été dédié, ajoute de la valeur à la valeur : “Alfredo était un homme spécial – se souvient Bettiol – je suis extrêmement heureux d’avoir remporté cette course qui lui est dédiée : pour moi, il a toujours été une référence”. Bettiol Tricolore est actuellement la meilleure carte de visite possible pour le cyclisme italien et le président de la FCI le sait bien Cordiano Dagnoni: « Il mérite ce maillot – commente-t-il – Il est l’un de nos coureurs les plus talentueux et le fait qu’il ait gagné comme favori, en Toscane en tant que Toscan, rend son exploit encore plus difficile. Le voir au travail aujourd’hui, dans un état incertain après la chute, nous réconforte et nous donne de l’espoir. C’est la plus grande satisfaction pour tout le mouvement cycliste italien. Monte Morello aime Kwaremont, sans faire de calculs, suivant son instinct plus que ses watts, pour gagner même au risque de perdre, dans un sens obstiné et contraire, comme le dernier des romantiques.

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