la région attaquée par les flammes


24 juin 2024 10h55
Pasqualino Trubia

Une île en feu, une terre qui brûle. La Sardaigne vit un cauchemar sans fin, une odyssée enflammée qui ne semble pas vouloir accorder de répit. C’est la fureur des incendies, attisés par le vent et la sécheresse, qui frappe sans relâche nos territoires. Hier, treize incendies ont ravagé la région, dont six ont nécessité l’intervention des avions de la flotte régionale. À Bottidda, les flammes ont ravagé la localité de « M.giu De Cattoriu », ce qui a nécessité une intervention par hélicoptère depuis la base CFVA d’Anela. L’incendie impitoyable n’a pu être éteint que grâce au courage et au dévouement des équipes forestières et des pompiers. Mais le répit fut de courte durée. Dans le Loiri Porto San Paolo, le Superpuma a été mobilisé à « Montiggiu Tundu », où l’incendie a dévoré des hectares de végétation, menaçant tout sur son passage. Les équipes sur le terrain ne suffisent pas ; le ciel se remplit d’hélicoptères dans un ballet désespéré contre le temps. Arzana, un autre nom sur la liste des horreurs. « Monte Sa Onigedda » et « Cumbidarteri » sont devenus synonymes de dévastation, les opérations de lutte contre les incendies se poursuivant jusqu’en fin d’après-midi.

La fumée, épaisse et suffocante, se mêle au ciel bleu, obscurcissant l’espoir d’une fin imminente. Et puis Decimomannu, avec son “Riu Sesi” en flammes, où l’hélicoptère de Pula peine à endiguer l’enfer. Les flammes avancent, sans pitié, tandis que les équipes de volontaires et les barracelli luttent sans relâche, souvent à mains nues, contre un ennemi invisible mais dévastateur. Ussassai, « Scala ‘e Cannasa ». Un nom qui n’évoque désormais que destruction. Ici, le feu continue. Les équipes du Corps Forestier et l’hélicoptère de San Cosimo, Villasalto et le Superpuma de Fenosu, ont lutté par tous les moyens pour éteindre les flammes. Mais le feu ne cède pas, il ne cède pas. Telle est la réalité de la Sardaigne, une terre merveilleuse transformée en champ de bataille. Une bataille qui semble sans fin, où chaque jour est un nouveau défi contre les forces déchaînées de la nature. Et tandis que la fumée monte dans le ciel, la question demeure : combien de temps encore cette terre tourmentée pourra-t-elle résister ?

PREV Le dernier week-end des impôts : le 3 juin « journée de libération fiscale »
NEXT “Nous avons besoin d’un troisième attaquant. Kamada est un bon joueur, mais…”