Le gouvernement rend inapplicable la fourniture de gaz national aux entreprises à des prix contrôlés (gas release)

Nous publions ci-dessous le COMMUNIQUÉ DE PRESSE signé par Enrico Gagliano, co-porte-parole de la Coordination Nationale No TRiv, du 22 juin 2024 sur la soi-disant LIBÉRATION DE GAZ (approvisionnement à prix contrôlés pour les entreprises) et sur le court-circuit conséquent créé par le courant Gouvernement pour avoir décidé de ne pas défendre le PiTESAI en ne faisant pas appel au Conseil d’État. Les conséquences créées par le manque de critères et d’outils pour planifier les zones dans lesquelles il peut être permis ou interdit de faire des demandes de prospection, de recherche, de culture d’hydrocarbures liquides et gazeux sont notables sur le plan réglementaire, à commencer par le dernier « Décret sur l’énergie ». « lui-même. » a été adoptée en février dernier.

LIBÉRATION DE GAZ : COURT-CIRCUIT DU GOUVERNEMENT QUI A DÉCIDÉ DE NE PAS DÉFENDRE PITESAI AU CONSEIL D’ÉTAT. ARRIGONI (GSE) : FOURNITURE DE GAZ NATIONAL AUX ENTREPRISES À PRIX CALIBRÉS (LIVRAISON DE GAZ) INAPPLICABLE EN RAISON DE L’ANNULATION DE PITESAI

Le 20 juin dernier, lors des travaux de l’Assemblée Assocarta, le président du GSE, Paolo Arrigoni, a déclaré que la libération de gaz est bloquée en raison de l’annulation du PiTESAI ordonnée par certaines décisions du TAR du Latium, contre lesquelles le Mase (Ministère de l’Environnement et de la Sécurité énergétique) a décidé de ne pas faire appel au Conseil d’Etat. Dans sa dernière formulation, Gas Release est régie par la loi du 2 février 2024, n. 11 (dernier dit « Décret sur l’énergie »), qui a mis en œuvre le texte du décret législatif du 9 décembre 2023, n. 181. L’article 2, paragraphe 1 de la loi (Mesures visant à renforcer la sécurité des approvisionnements en gaz naturel et la flexibilité qui y est associée) prévoit que les entreprises caractérisées par une forte consommation d’énergie peuvent acheter du gaz à des prix contrôlés auprès d’entreprises qui l’extraireront sur le territoire national.
Selon les prévisions du gouvernement, environ 1.000 entreprises opérant principalement dans les secteurs de l’acier, de la chimie, du papier et du verre/céramique devraient bénéficier de la mesure, avec une consommation globale de gaz d’environ 11 milliards de mètres cubes standard par an et, par conséquent, particulièrement exposées aux augmentation des prix du gaz naturel. Le GSE est chargé d’inviter les titulaires de concessions nationales de culture sur le continent, dans la mer territoriale et sur le plateau continental avec des plants situés en tout ou partie dans des zones considérées comme compatibles au sein du PiTESAI (Plan de Transition Énergétique Durable des Zones Eligibles, visant à identifier un cadre de référence défini pour les domaines dans lesquels la prospection, la recherche et la culture d’hydrocarbures sur le territoire national, visant à améliorer leur durabilité environnementale, sociale et économique).

Le paragraphe 2 de l’art. 2 de la loi du 2 février 2024, n. 11 confirme, comme sujets habilités à participer aux procédures, les titulaires de concessions existantes, même improductives ou en suspension volontaire, dont les installations de culture sont situées, totalement ou partiellement, dans des zones considérées comme compatibles par PiTESAI, considérant, également aux fins de activités de recherche et de développement avec de nouvelles infrastructures minières, seules contraintes qualifiées d’absolues par le Plan et déjà établies à la date d’entrée en vigueur de la présente disposition, ainsi que garantir, pour tout ce qui n’y est pas prévu, le respect de la législation de l’Union européenne et accords internationaux. Aux fins de participation aux procédures de libération de gaz, de nouvelles activités et de nouvelles infrastructures de recherche et de développement de la production nationale de gaz seront donc autorisées, dans le cadre des concessions existantes et dans les conditions précisées ci-dessus.

Le paragraphe 3 de l’art. 2 de la loi confirme également l’admissibilité, par dérogation à l’interdiction des activités en amont dans le nord de l’Adriatique (article 4 de la loi n° 9/1991) et dans les zones marines protégées (article 6, paragraphe 17, du décret législatif n° 152). / 2006), des concessions de culture d’hydrocarbures, existantes ou nouvelles, dans la partie de la mer comprise entre le 45e parallèle nord et le parallèle éloigné de 40 kilomètres de ce dernier au sud, à une distance des côtes d’au moins 9 milles (en la formulation précédente, elle était « au moins supérieure » à 9 milles).
Les conditions exceptionnelles d’éligibilité, qui concernent les zones à risque élevé d’affaissement, d’inondation et de salinisation du Pô, comme le Polesine, resteraient en vigueur pendant toute la durée de vie utile du champ, à condition que : • les gisements démontrent qu’ils possèdent un potentiel minier gazier avec une certaine réserve supérieure à 500 millions de mètres cubes ;
• les titulaires de concessions existantes ou les demandeurs de nouvelles concessions doivent adhérer aux procédures d’acquisition à long terme, sous réserve de vérification préalable de l’absence d’effets d’affaissement, sans préjudice des engagements qui doivent être pris lors de la manifestation d’intérêt.
le paragraphe 4 du même art. 2 confirme, par dérogation à l’interdiction des activités en amont dans les zones marines protégées (article 6, paragraphe 17, du décret législatif n° 152/2006) – pour la durée de vie utile du champ – l’admissibilité de la culture de gaz naturel sur le sur la base de nouvelles concessions dans les zones maritimes comprises entre 9 et 12 milles des côtes et du périmètre externe des zones marines et côtières protégées, toujours dans les conditions visées au paragraphe 3.

Le mécanisme de libération de gaz, tel que remanié dans la loi du 2 février 2024, n. 11, montre en réalité deux points faibles : • d’approvisionner les quelque 1 000 entreprises gazières (dites « énergivores »), en leur garantissant des contrats d’approvisionnement à long terme et à un prix maîtrisé, proche de celui de septembre-octobre 2021 (24 570 €/MWh) , il faudrait que le GSE réussisse l’entreprise désespérée de susciter l’intérêt des sociétés pétrolières et gazières désireuses d’extraire et de fournir du gaz à bas prix et pas suffisamment rémunérateurs des coûts de production, après l’abandon des enchères promues par un appel d’offres similaire. en septembre 2022 .
En outre, selon le président de Proxigas et directeur du portefeuille Global Sas & Lng d’Eni, Cristian Signoretto, dans les deux prochaines années, les prix du gaz reviendront aux niveaux d’avant-guerre grâce à la disponibilité du GNL. Dans ce scénario, Gas Release semble prendre une valeur de propagande évidente. L’annulation du PiTESAI, survenue à la suite des condamnations du tribunal administratif régional du Latium no. 2858 et non. 2872 du 12 février 2024 et suivants, à la demande de diverses sociétés minières, il semblerait cependant insister au moins sur sa réécriture, afin de préciser quelles sont les conditions qui permettent le respect de la législation de l’Union européenne et des accords internationaux, une fois que PiTESAI aura cessé exister, conformément à la résolution programmatique de la COP 21 à Paris, l’utilisation conditionnelle des fonds alloués par la Nouvelle Génération EU et dans le PNRR, ainsi que la récente disposition pour la protection et la régénération d’au moins 20% des sols dégradés. territoires.

Net des considérations exprimées ci-dessus, il est tout à fait clair que le Mase, en choisissant la ligne d’inertie, en renonçant à agir même par une simple suspension temporaire, en faisant l’hypothèse de toute forme de défense du PiTESAI au Conseil d’État, a en fait déclenché un court-circuit dangereux, ce qui a amené le Président du GSE à déclarer que le Rejet de Gaz n’est pas applicable. Si le gouvernement actuel préfère se laisser guider par l’étoile des intérêts des sociétés minières, il montre pour le moment qu’il s’enlise, n’ayant jamais expliqué à personne son intention de revenir sic et simpliciter à la législation précédente. Après avoir reconsidéré toute l’affaire d’un autre point de vue, on peut affirmer que l’intention du gouvernement de relancer les “forages tricolores” a trouvé jusqu’à présent un formidable obstacle objectif tant dans le bas prix du marché du gaz que dans la décision suicidaire du Mase ne veut pas s’opposer aux détracteurs du PiTESAI et à toute idée d’aménagement du territoire, privilégiant une attitude myope de pure rhétorique. Si tel est le cas, le karma ne donne de rabais à personne et quiconque croit pouvoir fonder le destin magnifique et progressif de formes d’autonomie différenciée fondées sur les revenus des redevances peut déjà être considéré comme égaré.

Coordination Nationale Pas de Triv

Inscrit au registre des journalistes de la Basilicate.

PREV Une mystérieuse étoile hyperrapide découverte : j1249+36 pourrait s’échapper de la Voie Lactée
NEXT “La priorité est de remplacer Luis Alberto.” Et sur Colpani…