la chaîne d’approvisionnement des esclaves recrutés dans les casernes ou les appartements. 90% arrivent de la route des Balkans

la chaîne d’approvisionnement des esclaves recrutés dans les casernes ou les appartements. 90% arrivent de la route des Balkans
la chaîne d’approvisionnement des esclaves recrutés dans les casernes ou les appartements. 90% arrivent de la route des Balkans

Pas seulement Agro Pontino, la Sicile, la Calabre, les Pouilles, la Basilicate et la Campanie. Oui, parce que l’exploitation des migrants dans les campagnes, accompagnée de gangmastering, de travail au noir, de salaires de misère, de douze heures sous le soleil et d’une chaîne d’approvisionnement qui vit de la peau de ceux qui se brisent les os dans les champs, existe aussi dans le monde même. le Frioul-Vénétie Julienne civilisée et en particulier dans les campagnes de la province de Pordenone où il y a déjà eu plusieurs enquêtes de police. Par rapport au Sud, où le travail illégal est total et où le salaire horaire d’un ouvrier, ou plutôt d’un nouvel esclave moderne, avoisine les 3 euros de l’heure, il y a une différence substantielle dans la région. L’exploitation, en effet (c’est de cela dont nous parlons) revêt un « habit réglementaire » taillé sur mesure qui masque efficacement le travail totalement illégal. Comme, comment? Le mécanisme est simple et diabolique : le travailleur bénéficie de la couverture d’une agence, mais comparé à huit heures travaillées par jour, sept jours sur sept, il totalise quatre ou cinq jours travaillés par mois. Le reste est entièrement positif et lié à une chaîne d’approvisionnement qui exploite ceux qui travaillent.

LES IMMIGRANTS

C’est le premier fait sur lequel se concentrer. 90 pour cent sont de jeunes Pakistanais arrivés dans la région par la route des Balkans. Une fois qu’ils entrent dans un projet, ils sont immédiatement repérés par les caporaux qui sont en grande majorité du même groupe ethnique, mais connaissent la langue italienne, sont dans la région depuis de nombreuses années, ont un permis de conduire, ont des connaissances dans le domaine agricole. environnement des affaires, connaissez les intermédiaires qui sont pratiquement tous italiens. Le travail de recrutement s’effectue en partie dans la zone de la caserne Monti, même s’il est désormais moins fréquent et la préférence est accordée à l’interception des migrants qui vivent dans des appartements dispersés dans différents immeubles de la ville.

LA CHAÎNE D’APPROVISIONNEMENT

C’est le deuxième aspect important de l’exploitation. En fait, il existe une chaîne qui opère sur ce front et qui voit comme premier point une agence qui active et délivre Unilav qui ne sont pas des contrats de travail, mais le lien avec l’INPS et l’INAIL. Dans la grande majorité des cas, la même agence délivre également les fiches de paie. Ensuite, il y a l’intermédiaire, toujours italien, qui fait office d’intermédiaire entre l’entreprise qui a besoin de main d’œuvre et l’agence elle-même. Ensuite, il y a le personnage le plus connu et le plus maudit, le caporal, qui est chargé de former des équipes (un caporal en a jusqu’à 5) de 10 à 12 ouvriers. Il remplit les fourgons et les envoie aux champs, fait inspecter ou travailler ses adjoints, inspecte les maisons, change les équipages, facture la sous-location et s’occupe de tous les besoins des nouveaux esclaves. Il les terrorise souvent avec des menaces telles que garder les documents ou ne pas les amener au travail. Il a également pour tâche, en cas d’accidents, de régler la situation sans faire de bruit, en évitant les médecins généralistes, les hôpitaux et les structures publiques. Enfin, il y a des entreprises qui – la CGIL elle-même le dit – ne sont pas toujours conscientes de ce qui se cache derrière, même s’il semble impossible qu’elles soient dans le flou.

LES PAIES

Dans tous les cas, les entreprises paient selon le contrat, près de 14 euros de l’heure, sauf que l’argent doit être réparti entre le caporal, l’intermédiaire, le paiement de la nourriture, du logement et de toutes les autres nécessités. L’ouvrier se retrouve avec 5 euros de l’heure qui atteint 6 euros au bout de deux ou trois ans sans poser de problèmes. Comme évoqué, les horaires de travail communiqués à l’Agence qui établit les fiches de paie sont très différents de ceux réellement effectués : de 3 à 5 jours par mois, contre 30 jours réellement. Un mécanisme connu et que la CGIL, notamment la secrétaire générale des travailleurs, Dina Sovran, dénonce depuis quelques temps, mais qui n’est pas toujours facile à mettre à mal car les migrants ont peur de se présenter, ils ont peur d’être renvoyés chez eux et ils ajoutent souvent des menaces contre les membres de leur famille vivant au Pakistan. Une sorte de terrorisme psychologique qui ne permet certainement pas à ces jeunes exploités de relever la tête et de crier sur ce qu’ils souffrent.

CHÔMAGE

A tout cela s’ajoute encore un aspect honteux qui s’ajoute à tout ce qui a déjà été dit. Les caporaux, quand le travail manque et que les migrants sont au chômage agricole, demandent 30 à 50 pour cent de ce qu’ils ont reçu, expliquant, souvent de manière menaçante, que c’est grâce à eux qu’ils l’ont reçu. Les coupes méritent un débat séparé, où – selon le syndicat – les travailleurs, en plus de l’exploitation, doivent également se soumettre aux règles d’hébergement au sein de l’entreprise où ils travaillent, le plus souvent illégalement et dans des conditions d’hygiène moins qu’optimales. Ce n’est pas un hasard s’il y a de moins en moins de travailleurs qualifiés venant de Roumanie et de Pologne, car ils ne peuvent pas être soumis à un chantage avec un permis de séjour, car ils résident dans les États de l’Union européenne et doivent toujours avoir des contrats réguliers. Cependant, les travailleurs du Pakistan, qui sont, avec ceux du Bangladesh, les plus faibles, sont également en croissance dans ce secteur.

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Le Gazzettino

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