L’indice des prix à la production de la Malaisie a augmenté de 1,4 % par an en mai, ralentissant le rythme par rapport à la hausse de 1,9 % du mois précédent, a annoncé lundi le Département malaisien des statistiques.
La croissance est enregistrée dans tous les sous-secteurs. Le secteur minier a connu une croissance de 6,6%, le secteur de l’agriculture, de la foresterie et de la pêche de 1,3%, tandis que le secteur manufacturier a enregistré une croissance de 1%. L’indice de l’approvisionnement en eau a augmenté de 8,7%, tandis que l’indice de l’approvisionnement en électricité et en gaz a enregistré une augmentation de 1,5%, selon les données.
Nous vous rappelons que la Malaisie peut être considérée comme l’une des économies les plus ouvertes et les plus en expansion d’Asie du Sud-Est, comme en témoigne le flux croissant d’investissements provenant principalement des pays d’Asie de l’Est (en particulier de la Chine, de l’Indonésie, du Japon, de Singapour et de la Corée), mais de plus en plus également en provenance des États-Unis et des pays de l’UE. L’économie possède deux records mondiaux absolus et bien établis : celui de la production de caoutchouc, dont le volume annuel représente près de la moitié du volume mondial global, et celui de la production d’étain, également près de la moitié du total mondial. L’exploitation des champs pétroliers du Sarawak et du Sabah a permis au pays d’être autosuffisant en énergie (logiquement par rapport à son développement industriel limité). Parmi les activités les plus productives, on retient la culture, notamment celle du riz, suivie par le manioc, le maïs, les pommes de terre et les patates douces, les fruits tropicaux, notamment l’ananas, le café, le cacao, les arachides, les cocotiers, l’huile de palmier, le poivre et d’autres épices. Les principaux gisements d’étain se trouvent à Perak, Johor, Pahangh et près de Kuala Lumpur. Les autres ressources minérales comprennent le minerai de fer, l’or, la bauxite, le manganèse et le tungstène.
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