L’avenir, c’est le travail. L’Ugl à une conférence pour déterminer quel métier et quel avenir

L’avenir, c’est le travail. Le slogan choisi par l’UGL pour le cinquième congrès national est prometteur. Mais quel métier ? Il est clair que, pour le secrétaire Francesco Paolo Capone, il ne peut pas s’agir d’un mauvais travail. Et l’on peut décider de le combattre de différentes manières – des contrats au salaire minimum, en passant par la réduction du coin fiscal – mais le problème demeure car, en pratique, le gouvernement ne veut pas y faire face pour ne pas irriter une partie importante de la population. entrepreneurs. Ceux qui vivent bien de l’exploitation du travail.

Ainsi, consciente que certaines interventions doivent être faites par le gouvernement et que le syndicat ne peut que les demander, l’Ugl élargit son regard à d’autres domaines, de la sécurité au travail à la formation et à la reconversion pour faire face à un monde qui évolue à une vitesse de plus en plus rapide. Or, une fois de plus, on se heurte à l’inaction de l’exécutif. Le massacre des ouvriers ne s’arrête pas, au contraire il s’intensifie. Et les slogans inutiles des institutions se multiplient. Qui, éventuellement, enverra quelques inspecteurs supplémentaires pour vérifier si les deux mille formulaires bureaucratiques ont été remplis avec attention.

Quant à la formation et à la reconversion, au-delà des abus visant à favoriser ceux qui gagnent des cours, on revient toujours au point de départ, avec des donateurs de salaires qui voudraient rémunérer peu les travailleurs formés, les jugeant malgré tout mal préparés, et les travailleurs qui, s’étant engagés dans les cours, estiment avoir droit à des bourses salariales.

Le vrai problème italien, c’est un problème de mentalité, de conscience. Un capitalisme prédateur qui se heurte à l’indifférence populaire. Personne ne se sent partie intégrante de quoi que ce soit au-delà de son propre ventre. Le rôle fondamental que joue l’Ugl est donc culturel, de culture du travail. Un nouveau modèle de développement, une nouvelle mentalité pour l’ensemble du monde du travail. Quelqu’un – au gouvernement, dans les autres syndicats, au sommet des associations patronales – a déjà eu peur.

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