programmes annulés et budgets dans le rouge – QuiFinanza

Ce n’est certainement pas un moment facile pour Rai, qui fait face à une transformation en partie forcée par d’autres. On en parle beaucoup pression d’en haut, démenti à plusieurs reprises par le PDG Roberto Sergio et, à l’heure actuelle, peu semblent sûrs de leur place. Ceci est démontré par la décision de le faire table rase de trois programmes d’un seul coup.

Rai, programmes annulés

Après les adieux d’Amadeus, qui a officiellement rejoint les Neuf, Rai semble être tombé dans une phase de chaos. Nous parlons à plusieurs reprises du risque de perdre d’autres visages connusdont le départ du réseau public entraînerait certainement un manque d’audience.

Cela ouvre une image complexe à analyser. Pour certains, comme Fazio et Ranucci, on ne peut certainement pas parler de relations faciles et sereines avec le gouvernement de Giorgia Meloni. Mais en même temps, devoir y renoncer crée un problème de longue date en termes d’audience et, en fin de compte, de budget.

L’agitation est évidente dans Viale Mazzini, où il a été décidé de Annuler Fort et clair, programme animé par Chiara Francini. La raison? Des audiences bien en deçà des attentes. Voici la communication de Prime Time Management : “Le projet conçu à des fins expérimentales, bien que véhiculant des valeurs importantes et originales, n’a pas produit les résultats escomptés”.

Un tel désastre que même le troisième et dernier épisode n’a pas été diffusé. Une pilule amère et difficile à digérer pour le présentateur, qui nie pourtant officiellement le flop.

Un autre tour et une autre femme placée devant le jugement implacable des notes et des goûts de la Rai. C’est Alessia Marcuzzi, même si en réalité ce n’est qu’elle qui est soumise à une analyse scrupuleuse Très en plein essor. Une ambiance plus sereine autour de la présentatrice, contrairement à ce que l’on soupçonne concernant sa collègue.

Il n’y aura pas de troisième saison, en raison de notes qui ne sont pas désastreuses mais en baisse. Il est donc préférable de ne pas investir dans un projet qui n’offre pas de garanties suffisantes. Pour Marcuzzi, il y aurait cependant de la place pour tester un nouveau format, toujours sur Rai 2.

Dans le climat actuel, nous devons nous considérer chanceux de retrouver les bonnes grâces de la Rai et de l’exécutif. En fait, ce n’est pas une chose facile. Ranucci, poursuivi par Gasparri, le sait bien. Il serait également en danger Discussion téléviséel’émission historique de Massimo Bernardini sur Rai 3. Il le rapporte Dagospie, ce qui éclaire en fait davantage le conducteur. Elle ne sera peut-être pas renouvelée, mais, en son absence, il n’est pas clair si l’on tentera de la remplacer ou si l’on choisira d’annuler un pan de l’histoire récente de la télévision publique.

Le budget Rai

Il semble que nous soyons revenus à la phase de lancement de Mediaset, avec le nouveau qui avance et tente de mettre les horaires de la Rai dans un coin. Warner Bros. Discovery tente un assaut avec de nouveaux noms, confirmés et courtisés, sur Nine. Mais le réseau public lui-même s’occupe du reste.

La crise budgétaire n’est certainement pas un problème imputable au gouvernement Meloni, soyons clairs. Mais cela a sans doute un poids, d’autant plus que désormais l’attrait du passé semble disparaître.

Budget publié à l’été 2023, L’Express a consacré une analyse minutieuse à la situation économique de l’entreprise. Le résultat? Entre 2001 et 2021, le groupe Rai a accumulé des pertes de 520 millions d’euros. Cependant, si l’on considère le déficit global, le chiffre total actualisé il y a un peu moins d’un an était de 691,5 millions.

La société vit avec des problèmes économiques, que l’on pourrait aussi qualifier de catastrophes. Elle reçoit 1,7 à 1,8 milliard d’euros de la redevance, plus de 500 millions d’euros provenant de la publicité, des médias, puis des contributions du gouvernement. Cependant, tout cela ne suffit pas, compte tenu également du fait que parmi les nombreuses dépenses, il y a les contributions publiques aux journaux, qui reçoivent des sommes détournées de la redevance.

Une situation à laquelle nous serons obligés de faire face tôt ou tard. Une boîte de Pandore qu’on craint d’ouvrir, surtout parce que la seule solution ça pourrait être une privatisation. Un concept qui, en général, ne dérange pas Meloni en général. A cet égard, on rappelle la loi Gasparri de 2004, qui prévoyait une cotation en bourse, avec une part minoritaire disponible sur le marché.

Berlusconi, alors au pouvoir, a renoncé au projet, ce qui aurait certainement entraîné une réduction de la présence politique dans les bureaux de la radio et de la télévision. Qui peut dire que cet exécutif ne souhaite pas dire adieu à ce « privilège ».

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