Graffitis et peintures murales : que risquent les mineurs ?

Écrits, dessins et peintures sur les murs, murs et bâtiments, publics ou privés : est-ce un délit ? Comment se déroule le procès des mineurs ?

La frontière entre art et crime n’est pas toujours claire : les nombreux artistes de rue qui, en raison de leurs œuvres, ont eu des démêlés avec la justice le savent bien. Dans ce contexte précis se pose la question suivante : Quels sont les risques pour les mineurs qui créent des graffitis ?

Il s’agit essentiellement de comprendre quelles sanctions peuvent encourir les jeunes qui, par plaisir ou par passion, créent des écrits, des dessins ou de véritables peintures murales sur les murs et les bâtiments, publics et privés. Approfondissons la question.

Peintures murales et graffitis : sont-ils un délit ?

Qui réalise

peintures murales ou graffiti risque d’être inculpé délit de dégradation et de salissure des choses d’autrui, puni par l’art. 639 du code pénal :

  • avec le bien jusqu’à 309 euros, si l’acte est commis au détriment de objets mobiles;
  • avec le emprisonnement d’un à six mois ou d’une amende de 300 à 1 000 euros, si le délit est commis le immobilier ou sur des moyens de transport, publics ou privés.

Néanmoins, selon la Cour de cassation (20 avril 2016, n. 16371), si le mur a déjà été complètement dégradé et dégradé par des inconnus et le graffeur a agi avec l’intention de embellir la façade et d’effectuer une intervention corrective, en effectuant un travail de valeur artistique objectiveon ne peut pas parler de salissure du mur et, donc, du le crime n’existe pas.

En résumé, le graffiti n’est pas un crime si le dessin sur le mur est artistique et il existe d’autres conditions (par exemple, l’état antérieur de la propriété) qui permettent exclure la contamination.

Graffitis et peintures murales : que risquent les mineurs ?

LE mineurs ils se consacrent souvent à la création de graffitis et de peintures murales ; pour cette raison, ils sont fréquemment signalés aux autorités pour

délit de souillure analysé ci-dessus. Quelle punition risquent-ils d’encourir ?

Puisqu’il s’agit d’un crime globalement mineur, le mineur accusé du crime de dégradation peut éviter une condamnation de trois manières différentes :

  • tout d’abord, demander à accéder au testéc’est-à-dire un programme de récupération qui implique la participation du mineur à des activités volontaires et socialement utiles, ainsi que l’engagement à se consacrer à des activités scolaires ou professionnelles ;
  • alternativement, le mineur signalé pour avoir réalisé des graffitis et des peintures murales peut espérer une demande de non-lieu/acquittement pour non-pertinence du fait. Lors des investigations, si le fait apparaît mineur et le comportement occasionnel, le procureur peut demander au juge décision de non-lieu à poursuivre en raison de l’inutilité du fait lorsque le déroulement ultérieur de la procédure compromet les besoins éducatifs du mineur. La même chose peut être faite juge d’office;
  • enfin, le juge peut décider d’accorder au mineur le grâce judiciaire (art. 169 du code pénal) lorsque, compte tenu de toutes les circonstances du délit, il est présumé que le coupable s’abstiendra de commettre d’autres délits.

Un mineur peut-il aller en prison pour une fresque murale ?

À la lumière de ce qui a été dit jusqu’à présent, nous pouvons conclure en affirmant qu’un

mineur ça entrera à peine prison pour une peinture murale ou pour certains graffitis dessinés dans la rue, sur un mur ou un bâtiment : bien que le fait constitue généralement un crimele procès des mineurs implique de nombreux «failles» ce qui, au final, empêchera le mineur d’être condamné.

Même si le juge en atteignait un peine de condamnationil y aurait toujours le “parapluie” de suspension conditionnelle de la peinece qui empêche le mineur de purger la peine.

Graffitis et peintures murales : quel risque pour les enfants de moins de 14 ans ?

Sans parler, alors, du enfants de moins de 14 ans qui, n’étant pas imputable, ne peut même pas être signalé aux autorités pénales.

Il reste cependant inchangé responsabilité civile des parentsqui pourraient être condamnés à réparer les dommages causés par la création de peintures murales et de graffitis par leurs enfants.

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