National Fiom-Cgil – Filière éolienne GE. Accords de réorganisation conclus

National Fiom-Cgil – Filière éolienne GE. Accords de réorganisation conclus
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Grâce à l’accord signé au ministère du Travail le 26 mars et à l’assemblée des travailleurs, la phase de conflit a été conclue, impliquant environ 150 travailleurs de GE Steampower et GE Vernova Italia.

L’été dernier, la multinationale américaine avait décidé au niveau européen, dans le secteur éolien, une réorganisation qui prévoirait une réduction des coûts de 40% avec l’externalisation relative des services de maintenance programmables des éoliennes à une autre entreprise, l’espagnol ISEG.

En Italie, l’impact de cette décision a conduit à la déclaration de licenciement du personnel spécialisé, entre les deux entreprises concernées, de 19 travailleurs et à la réorganisation des services, alourdissant le reste du personnel. Outre les licenciements directs, il a également été décidé de ne pas renouveler les contrats à durée déterminée et temporaires existants. Concernant l’externalisation, en Italie, l’ISEG n’est pas présente, la décision de GE permet donc l’inclusion d’un autre acteur sur le marché de l’approvisionnement en énergie éolienne.

Tout cela se produit dans un contexte de forts investissements au niveau européen dans le secteur, tandis qu’un changement révolutionnaire dans les technologies appliquées se produit.
La Fiom nationale et ses structures – en entreprise non organisée et sans RSU – ont immédiatement exprimé leur opposition, non seulement aux licenciements mais à tout le projet de réorganisation, en proclamant l’état d’agitation et le blocage des disponibilités qui concernaient plusieurs territoires du sud de l’Italie. Après des mois de discussion et après que l’entreprise a ouvert les procédures de mobilité, avec la participation et l’implication des travailleurs, nous sommes arrivés à définir un chemin qui aborde le problème de manière structurelle.

Les licenciements ont été réduits à 16, avec des départs volontaires et des incitations s’élevant sur plus de deux ans et demi. Les contrats temporaires ont été prolongés et les travailleurs qui partent pourront envisager de rejoindre l’ISEG ou de suivre des parcours de relocalisation-formation, prévus par l’accord, aux seuls frais de GE.

L’accord prévoit ensuite qu’une activité de suivi de la réorganisation de l’entreprise sera activée, afin que l’impact sur les travailleurs directs soit mesuré et que l’externalisation n’entraîne pas d’effets négatifs sur les futurs travailleurs de l’ISEG. Les discussions sur le contrat d’entreprise complémentaire, qui n’est actuellement pas présent dans l’entreprise, débuteront d’ici octobre.

En conclusion, la volonté de Fiom et la détermination d’impliquer les travailleurs, qui conduiront à l’élection du premier RSU de l’entreprise, ouvrent une nouvelle saison chez GE et dans le secteur éolien. À cet égard, la Fiom a voulu porter le conflit devant le ministère du Travail pour dénoncer les effets de cette réorganisation auprès du gouvernement.

Fiom est convaincu que GE, avec ses décisions en Europe, a ouvert la voie à la réorganisation du secteur et que, comme on pouvait s’y attendre, d’autres sociétés multinationales voudront suivre. De tout cela, la Fiom, avec les structures territoriales, organisera des initiatives dans l’intérêt et avec la participation des travailleurs pour une syndicalisation massive du secteur dans les plus brefs délais.

Nationale Fiom-Cgil

Rome, le 10 avril 2024

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