Qui sont les Italiens qualifiés pour les Jeux Olympiques de 2024 ? De Bertuzzi à Tita-Banti : noms, âges, distinctions, disciplines

Jusqu’à neuf bateaux et 12 athlètes italiens qualifié pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, avec une seule classe (49er hommes) qui ne verra pas Azzurri au départ. Les chiffres de Tokyo 2020 se sont considérablement améliorés, l’édition au cours de laquelle l’Italie a qualifié six bateaux et neuf athlètes, avec une seule médaille réalisé : l’or de Tita-Banti en Nacra 17, un triomphe qui a ramené le Tricolore sur le podium olympique 13 ans après l’argent d’Alessandra Sensini à Pékin 2008.

tradition de la voile elle fait partie intégrante de la culture italienne, pratiquement depuis l’aube de l’État. A tel point que le premier témoignage écrit d’une régate organisée et tenue en Italie (sur le lac de Côme) remonte à 1850tandis que les premiers clubs de régate ou d’aviron furent fondés en 1872. Les successeurs de ces pionniers s’étendent jusqu’à nos jours, alors revenons à connaître en détail tous les Azzurri qualifié pour les Jeux olympiques de 2024.

Laure Manaudou est la première relayeuse française

Nicolò Renna (IQFoil)

De père en fils, étant donné que son père Vasco il est une icône de ce sport et dirige l’une des écoles de voile les plus célèbres au monde sur le lac de Garde. Nicolò, né en 2001, a commencé son activité compétitive en 7 ans, devenant l’un des meilleurs en très peu de temps. Ce n’est pas un hasard s’il a pu remporter une splendide médaille d’argent aux Jeux de la Jeunesse de Buenos Aires 2018. Deux ans plus tard, il exploite la pandémie de Covid-19 pour changer de spécialitéabandonnant leRS:X à la place d’embrasser leiQFOil, c’est à dire la nouvelle planche à voile olympique volante. Et les résultats sont arrivés après moins de cinq ans : Or européen et le bronze mondial en 2023puis Champion du monde en février 2024. Des talents prédestinés et de grandes attentes envers Paris 2024.

Riccardo Pianosi (Formule Cerf-volant)

Même pour Pianosi, une passion transmise de père en fils. Bien que très jeune (né en 2005), est sur la crête de la vague depuis au moins quatre ans l’un des kitesurfeurs les plus forts au niveau mondial, de quoi gagner trois médailles européennes consécutives (bronze en 2022, or en 2023 et argent en 2024), ainsi que leargent du monde en mai 2024. Parfait exemple de la sportif contemporaingrâce à une attention presque obsessionnelle à sa préparation sportive ainsi qu’à sa nutrition, au niveau des jeunes, il a déjà remporté l’or européen et le bronze mondial U21 en 2023.débuts aux Cinque CerchiParis 2024 sera presque certainement déjà l’édition olympique de la consécration pour Pianosi.

Lorenzo Chiavarini (ILCA 7)

Né à Rome en 1994, il a déménagé enfant en Écosse avec sa famille et, avec son chien, a découvert sa passion pour la voile. Le Talent il fait partie des purs, au point qu’en 2014 Chiavarini a remporté l’or mondial et européen U21 en Laser Standard. Destiné à une série de succès en compétition pour la Grande-Bretagne, deux blessés graves (poignet et dos) risquait de mettre sa carrière en péril, l’obligeant à rester en dehors des Jeux de Tokyo 2020 après laOr européen 2019. En 2022, voici le choix de changer de fédération, en passant sous pavillon italien, avec excellents résultats: d’emblée une 6ème place aux Championnats d’Europe 2022, puis la 5ème obtenue aux Championnats du Monde 2023. Désormais le rêve olympique, à vivre sans pression et en défendant les couleurs bleues.

Marta Maggetti (IQFoil)

La gymnastique artistique, le basket-ball, le volley-ball et enfin l’amour actuel pour la voile. Sportive polyvalente, la native de Cagliari née en 1996 revient aux Jeux Olympiques après Tokyo 2020, édition dans laquelle elle a obtenu une excellente 4ème place. La transition vers le conseil d’administration d’iQFOiL lui a immédiatement plu, à tel point qu’elle l’a poussée àor mondial en 2022 – un résultat que l’Italie n’avait pas atteint depuis 14 ans – et excellents classements champions du monde (respectivement 9ème et 10ème) entre 2023 et 2024. Dans les eaux de Marseille ce sera l’un des plus attendus lors du défi pour les médailles olympiques, également grâce à des performances spectaculaires compétences de retour. Bien sûr, ramener le Tricolore sur le podium olympique 16 ans après la dernière médaille italienne – l’argent de Sensini à Pékin 2008 – ne sera pas du tout facile.

Maggie Pescetto (Formule Cerf-Volant)

Né en Irlande mais d’origine ligure, né en 2000, n’est entré que dans l’équipe nationale italienne de kitesurf Il y a sept ans – et après avoir pratiqué le volley-ball pendant un certain temps – et pourtant capable, en si peu de temps, d’atteindre des progrès incroyables. Tant au niveau européen, passant de la 21e place en 2020 à la 10e obtenue à Los Alcazares 2024, qu’aux Championnats du monde, passant de la 19e place en 2021 à la 12e lors de la dernière édition, organisée à Hyères en 2024. Comme plusieurs coéquipiers de l’équipe nationale, Pescetto sera également présentDébuts olympiquesqui plus est dans une catégorie introduite par Paris 2024. Des attentes importantes pour l’Italien qui “elle vit là où le vent l’emmène“.

Chiara Benini Floriani (ILCA 6)

Sur les traces de Francesca Pavesi et Larissa Nevierov, la jeune femme de Rovereto de 22 ans tentera de profiter du mieux qu’elle peut du spectacle des Jeux Olympiques, sachant pertinemment qu’elle a grand talent dans la catégorie Laser Radial. En 2021, c’était argent tous deux à Européens que vous Coupe du monde des moins de 21 ans, tandis qu’en 2022-23 les premiers classements importants sont également arrivés au niveau senior. À l’été 2023, lors de la Test olympique en plein dans les eaux marseillaises, Benini Floriani placé à 3ème place, faisant d’excellentes impressions. Il avait effectivement décroché le pass olympique (non nominal) dans cette catégorie Caroline Albano avec le classement aux Championnats du monde 2023, mais la FIV a alors décidé d’indiquer le nom de la classe 2001 en vue de Paris 2024.

Jana Germani et Giorgia Bertuzzi (49er:FX)

Dans une classe récemment créée, l’Italie trouve un couple qualifié après bien huit ans. À Rio de Janeiro 2016, Giulia Conti et Francesca Clapcich ils ont terminé à la 5ème place, ce qui a été le début de la domination olympique du duo brésilien Martine Grael-Kahena Kunze. Le vert et l’or restent les grands favoris de Paris (ou, mieux, de Marseille), mais la paire bleue peut jouer toutes ses cartes. Germani de Trieste et Bertuzzi de Garda ont en effet déjà remporté une médaille de bronze (2022) et une d’argent (2023) aux Championnats d’Europe, ainsi que le bronze à dernière Coupe du Monde, ainsi que plusieurs autres podiums dans des compétitions importantes. Les deux athlètes de la Marine, entraînés par Michele Marchesini et désormais unis depuis longtemps lien qui va bien au-delà du “travail”, Germani et Bertuzzi peuvent aussi faire rêver l’Italie aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

Giacomo Ferrari et Alessandra Dubbini (470)

Ferrari, né à Rome en 1996, est tombé amoureux de la voile à l’âge de sept ans et presque par erreur, en montant sur un bateau-école de la Ligue navale italienne à Ostia Lido. Devenu rapidement un barreur talentueux, associé à son archer Giacomo Calabrò, a remporté une médaille d’or et une d’argent aux Championnats du monde U21 2018-19 puis la 6e place à Tokyo 2020 dans le 470 masculin. Après les Jeux olympiques japonais, la transition vers 470 mixtes et, à partir de 2023, rejoindre l’équipage avec Dubbininée à Bergame en 1998, la voile est dans son sang depuis qu’elle est enfant grâce à ses grands-parents et aujourd’hui archer avec beaucoup d’expérience derrière. En avril 2024, le couple bleu a triomphé au Régate de la dernière chance de Hyères, obtenant ainsi la carte olympique pour Paris, où le 470 mixte fera ses débuts.

Ruggero Tita et Caterina Banti (Nacra 17)

Le duo d’or de la voile italienne. Trois médailles d’or mondiales consécutives (2022-24), plusieurs victoires au niveau international et surtout l’or olympique remporté en Tokyo 2020. Le couple reine de la spécialité Nacra 17 ambitionne de se confirmer également dans les eaux marseillaises, même si la concurrence ne manquera pas. Cependant, le mantra de Tita-Banti est toujours le même, au nom dehumilité sportive: “Il y a toujours quelque chose de nouveau à découvrir, chaque jour, c’est un travail continu pour continuer à s’améliorer“. Dans les eaux japonaises, ils ont ramené le Tricolor sur la plus haute marche du podium olympique 21 ans après l’exploit d’Alessandra Sensini à Sydney 2000 ; aux Jeux de Paris, ils tenteront un dos à dos ce qui, dans l’histoire de cette spécialité, n’a jusqu’à présent été réalisé que par le couple autrichien formé par Roman Hagara et Hans-Peter Steinacher entre Sydney 2000 et Athènes 2004.

Dans l’histoire de la voile aux Jeux Olympiques, l’Italie a jusqu’à présent conquis quinze médailles (4 or, 3 argent et 8 bronze), dont bien quatre grâce à l’immense talent de Alessandra Sensini, qui a continuellement terminé sur le podium dans la catégorie MOD d’Atlanta 1996 (bronze) à Pékin 2008 (argent). Dans l’édition de Tokyo 2020le drapeau tricolore a agité seulement un une fois sur le podium aux Cinque Cerchi, grâce à médaille d’or conquis par Tita-Banti en Nacra 17. Cette fois, le contingent bleu tentera de faire mieux : et il a tous les moyens pour le faire.

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