Des gens heureux/19 Eligio, Capo Nuvola, en première ligne d’Haïti face au Covid / Annonces et nouvelles / Capitale européenne du volontariat 2024 / Ville / Ville de Trente – Site officiel de la municipalité de Trente

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« J’aime l’échange avec les jeunes bénévoles »
L’association s’occupe de la protection civile et aide les personnes dans le besoin à l’intérieur et à l’extérieur des frontières du Trentin.
« Cela me brise encore le cœur de penser aux enfants effrayés après la tempête en Ligurie »

Eligio Piffer, né en 1948, est un ancien technicien Télécom passionné de menuiserie. Depuis 2001, il est actif dans les Unités de Volontariat Alpin (Nuvola), l’association de protection civile du Trentino Ana qui, rien qu’en 2023, a réalisé 22 480 heures de volontariat. Aujourd’hui, Eligio est à la tête du noyau de droite et de gauche de l’Adige.

Depuis combien d’années votre association existe-t-elle ? Comment est-il structuré ?

L’association Nuvola existe depuis plus de 35 ans. Elle est née en janvier 1986 à Val di Non et a beaucoup grandi depuis. Il existe aujourd’hui douze unités dans la région, chacune opérant dans une zone spécifique de la province. Je fais partie du noyau Destra e Sinistra Adige, qui opère de Mattarello au Val di Cembra et de Civezzano à Zambana, incluant donc également le Monte Bondone. Alors naturellement, lorsqu’il faut donner un coup de main pour une occasion particulière ou une urgence, nous nous organisons tous ensemble. Par exemple, fin juillet, les Jeux olympiques des pompiers auront lieu à Borgo Valsugana et nous serons tous là pour soutenir l’organisation. Au sein du groupe, il existe également une grande hétérogénéité d’âge, de vingt à quatre-vingts ans. De cette façon, nous encourageons un bon échange d’idées entre les différentes générations.

Depuis combien de temps êtes-vous bénévole ? Comment cela a-t-il commencé?

J’ai rejoint l’association peu après ma retraite, début 2001. Un de mes amis, qui faisait déjà partie de Nuvola, entre une conversation et une autre, m’a proposé de rejoindre le groupe et d’essayer d’apporter ma contribution. Ainsi, au bout de quelques mois, j’ai commencé à participer aux différentes initiatives.

Que font exactement les Nuvolas ?

Donnons un coup de main dans la région à ceux qui en ont besoin. Nous participons aux événements locaux, uniquement ceux organisés par des associations à but non lucratif, apportant une aide en matière de santé et de sécurité, mais nous intervenons surtout en cas de situation d’urgence. Pendant la période Covid, nous avons agi pour livrer les courses à ceux qui étaient en difficulté et ne pouvaient pas sortir, tout comme nous avons apporté des médicaments et des masques aux gardes médicaux. En outre, nous n’opérons pas seulement dans le Trentin, mais partout où cela est nécessaire, même en dehors de l’Italie en cas d’urgence grave. Par exemple, je suis allé en Haïti en 2010 pour aider la population locale frappée par un terrible tremblement de terre.

Pouvez-vous nous raconter un épisode qui vous a particulièrement marqué lors de votre activité bénévole ?

En 2011, nous sommes allés à Brugnato, en Ligurie, pour aider les populations locales touchées par une violente tempête. Je me souviens de ces enfants effrayés pour qui on préparait des plats chauds et qui… désolé, je suis encore ému quand j’y pense. Les voir à table en train de manger les plats que nous leur avions cuisinés a été une émotion qui m’a vraiment touché le cœur.
Avec peu de choses, nous avions réussi à leur faire sourire dans ce moment terrible.

Qu’est-ce que vous aimez, qu’est-ce que cela vous apporte de consacrer votre temps à une activité totalement gratuite ?

J’aime être en contact avec les gens, leur parler et échanger des idées. En faisant du bénévolat, vous faites du bien que vous recevez ensuite des autres. Quand vous voyez le bonheur que vous apportez aux gens, cela vous récompense pour tous les efforts que vous faites. Au sein de la Nuvola, il y a aussi de nombreux jeunes, dont plusieurs étudiants universitaires, qui veulent vraiment faire et aider. Nous discutons de nos idées et cette expérience vous fait voir les choses différemment. Cela contribue beaucoup au sentiment de satisfaction que je ressens en faisant du bénévolat.

Y a-t-il un besoin que vous souhaiteriez nous signaler ?

En voyant les associations qui collaborent avec nous et qui organisent des fêtes locales, je dirais certainement que la bureaucratie est un gros problème : elle est lourde et décourage ceux qui veulent faire quelque chose. Les communautés vivent de ces événements et il n’est pas juste que la bureaucratie les bloque.

Le bénévolat me rend heureux parce que…

Je peux consacrer du temps, qui autrement serait perdu, à faire le bien et à aider les autres.

Pouvez-vous me donner quelques contacts de votre association pour les personnes intéressées à y adhérer ?

Pour toutes informations et contacts, vous pouvez consulter notre site Web www.protezionecivileanatn.it .
Toute personne souhaitant adhérer à notre association peut participer à nos rencontres mensuelles chaque premier jeudi du mois, au cours desquelles nous donnons des informations pour connaître notre réalité.

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