Nouvelles règles post-Covid sur les gazebos et les structures mobiles. Décret comportant des mesures pour les pharmacies

Nouvelles règles post-Covid sur les gazebos et les structures mobiles. Décret comportant des mesures pour les pharmacies
Nouvelles règles post-Covid sur les gazebos et les structures mobiles. Décret comportant des mesures pour les pharmacies

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21 juin 2024

Les ouvrages construits à des fins de soins pendant le Covid-19 peuvent rester installés en dérogation à la contrainte temporelle prévue par la loi consolidée sur la construction. L’indication est contenue dans le décret dit Save Home, publié au Journal Officiel. Mais il existe des exigences et des étapes pour être en conformité. Voici ceux

De Francesca Giani


Les ouvrages démontables construits à des fins sanitaires, sociales et éducatives pendant l’état d’urgence dû au Covid-19 et maintenus en exploitation peuvent rester installés en dérogation à la limitation temporelle prévue par la loi consolidée sur la construction. L’indication est contenue dans le décret dit Save Home, publié au Journal officiel fin mai. Mais quelles sont les exigences ? Et quelles sont les démarches pour s’y conformer ?

Dans le décret Save Home, des mesures en faveur des structures amovibles
Il existe diverses mesures contenues dans le décret dit de sauvegarde du logement (GU n° 124 du 29 mai 2024), en vigueur depuis le 30 mai, qui doivent désormais achever le processus de conversion et parmi celles-ci, il y en a une qui peut être intéressante, en dans certains cas, même pour les pharmacies. La référence est en détail aux “structures amovibles créées lors de l’urgence sanitaire liée au Covid 19”, installées spécifiquement “à des fins sanitaires, sociales et éducatives”, comme des kiosques par exemple. Ce qui est prévu par le décret, c’est notamment que les ouvrages qui auront été « maintenus en activité à la date d’entrée en vigueur du dispositif », en « présence de besoins avérés et objectifs propres à démontrer leur nécessité continue », pourront « rester installés en dérogation à la contrainte de temps » contenue dans la Loi Consolidée sur la Construction, soit égal à « 180 jours pour les travaux saisonniers et ceux visant à satisfaire des besoins objectifs, contingents et temporaires ».
Toutefois, « sans préjudice des dispositions dictées par les instruments d’urbanisme communal, et en tout état de cause du respect des autres réglementations, notamment celles antisismiques, de sécurité, de lutte contre l’incendie, hygiéno-sanitaires, celles relatives à l’efficacité énergétique, à la protection contre les agressions hydrogéologiques ». risque, ainsi que les dispositions contenues dans le code du patrimoine culturel et du paysage (décret législatif n° 42/2004) », ainsi que les droits des tiers.

Les démarches à suivre pour obtenir la dispense
Que faut-il faire pour les garder actifs ? Selon les dispositions du décret publié au Journal officiel, il sera nécessaire de présenter à l’administration communale un CILA (conformément à l’article 6-bis du décret présidentiel 380/2001), c’est-à-dire une communication sous serment du début des travaux”.
La communication doit donc « indiquer les besoins avérés et objectifs d’entretien de l’ouvrage ; au moment de la construction de la structure, en joignant la documentation certifiant le statut légitime (art. 9-bis, paragraphe 1-bis du décret présidentiel 380/2001).
Dans les cas où il est impossible de connaître l’époque de construction de l’ouvrage, le technicien responsable certifie la date de construction par sa propre déclaration et sous sa responsabilité, avec application de sanctions pénales en cas de déclaration fausse ou mensongère.
Toutefois, la commune reste en droit de demander son enlèvement à tout moment, avec disposition motivée, dans le cas où serait constatée la non-conformité des travaux aux dispositions et exigences fixées par la loi. Dans le cas des structures appartenant aux administrations publiques, tous les coûts liés à leur entretien sont à la charge de celles-ci.

Exigences auxquelles il faut prêter attention
Comme l’ont souligné certains experts de la construction, « les dispositions concernent exclusivement les structures amovibles construites à des fins sanitaires, sociales et éducatives, tandis que les structures amovibles construites à la même époque et utilisées comme extérieur à d’autres fins restent exclues du champ d’application de la règle. ” . Federfarma rappelle ensuite le fait que la disposition “ne déroge pas aux exigences de santé et d’hygiène prévues pour l’exercice des activités de santé ni aux exigences approuvées par les régions ou réglementées par la législation de l’État pour l’exercice des services pharmaceutiques”.

MOTS CLÉS: PHARMACIES

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